Voyons point par point :
1. Les animaux sont sentients
La communauté scientifique admet désormais ce que bien des gens vivant avec un chien, un chat ou tout autre animal savent empiriquement depuis longtemps : comme nous, les animaux ont des perceptions, des émotions, des désirs, ils sont animés d’une volonté propre. Autrement dit, les animaux sont « sentients ». Et pas seulement ceux qui nous tiennent compagnie, mais aussi au moins l’ensemble des mammifères, des oiseaux, des poissons et de certains invertébrés tels les poulpes.
2. Le changement est dans notre camp
Malheureusement, notre société est loin d’avoir évolué à la mesure de ces avancées scientifiques, et nous fonctionnons avec les mêmes schémas mentaux de discrimination et les mêmes vieilles habitudes d’exploitation. Une véritable volonté politique et éducative permettrait des progrès significatifs en faveur des animaux, mais pour l’instant ce sont plutôt les intérêts économiques – les commerces liés à l’exploitation des animaux sont juteux – et les automatismes qui donnent le ton. En agissant pour les animaux, nous amorçons le changement.
3. Un combat éthique qui reste à mener
Les animaux n’ont jamais autant souffert qu’aujourd’hui, que ce soit pour la production de viande, de lait, d’œufs, de fourrure, de cuir, de laine, dans les laboratoires ou pour nous distraire. Chaque jour, en France, 3 millions d’animaux sont tués dans les abattoirs, et davantage encore périssent du fait de la pêche et de l’aquaculture. Comment une société qui perpétue quotidiennement un tel massacre peut-elle se prétendre civilisée ? L’humanité a heureusement bénéficié de grandes avancées morales au cours du temps. Rappelons-nous qu’il y a 300 ans à peine, les exécutions capitales publiques, plus ou moins assorties de tortures, constituaient un spectacle populaire prisé.
Du côté des animaux, l’apparence de progrès ne tient qu’à la dissimulation de la violence. Mais ce n’est pas parce les abattoirs et la plupart des élevages sont devenus des lieux fermés, ni parce que les industries vendent viandes, laitages et œufs à grand renfort d’images bucoliques ou burlesques, que la souffrance des animaux a disparu, bien au contraire.
4. Notre action a un véritable impact
Ne pas cautionner l’exploitation des animaux en choisissant une alimentation végétale a un impact direct sur la vie des animaux, car la production répond à la demande – et sur 1000 animaux victimes des activités humaines, on estime que 999 d'entre eux sont destinés aux assiettes. Il en est de même pour tous nos choix en lien avec les produits animaux – cuir, fourrure, produits testés… Les alternatives sont nombreuses, il suffit de les découvrir !
5. C’est facile !
S’engager pour les animaux peut être en effet aussi facile que sélectionner le contenu de son assiette. Tant de moyens d’action existent que le plus difficile est peut-être de choisir ceux qui vous conviennent le mieux, entre signer des pétitions, laisser des commentaires favorables aux animaux (sur Internet, aux médias… ), solliciter ses élus, diffuser de l’information, rejoindre une association, tenir un stand, participer ou organiser des débats, des soirées thématiques, des repas végétaux conviviaux, etc.
6. S’engager pour les animaux aiguise l’esprit critique
Votre esprit critique s’aiguisera au fil des lectures, des échanges et des rencontres. Que ce soit via les réseaux sociaux, sur un stand ou lors d’une soirée, parler des animaux vous confrontera à d’autres points de vue, votre argumentation s’affinera et vos convictions s’affirmeront - et il y a fort à parier que vous serez rapidement sidéré de l’absence d’arguments valides existant en faveur de l’exploitation des animaux.
7. Votre vie sociale s’enrichira
De plus en plus d’événements pour les animaux ont lieu en France : stands associatifs, conférences, débats, repas et pique-niques, manifestations, marches… Vous y rencontrerez très probablement des gens sympathiques, actifs et motivés, avec lesquels vous pourrez partager vos convictions et vos expériences sur la question animale (et plus si affinités).
8. Vous sauverez des vies humaines…
Les animaux sont de piètres convertisseurs d’énergie en alimentation humaine : il faut 7 à 10 kg de végétaux pour faire 1 kg de viande bœuf, 4 à 5,5 kg pour 1 kg de viande de porc, etc. Les animaux d’élevage consomment 35,5% du volume des céréales produites dans le monde, et ce même par des pays confrontés au problème de la faim.
La production mondiale de soja, en expansion très rapide, est principalement destinée à l’alimentation animale. Les céréales et le soja, denrées hautement nutritives, sont directement consommables par les humains, et les affecter à l’alimentation animale constitue un détour de production particulièrement inefficace et scandaleux. Plus de 800 millions d’êtres humains souffrent de la faim : il est urgent et nécessaire que cesse cet accaparement des ressources nutritives par les plus riches via leur consommation de produits animaux. Devenir végétarien sauve des vies humaines. Contrairement à ce que certains croient encore, il n’est ainsi pas nécessaire de choisir entre agir pour les animaux et agir pour les humains, l’un étant aussi bénéfique à l’autre.
9 … et vous agirez pour l’environnement
Peut-être en avez-vous entendu parler : l’élevage produit 14% des gaz à effet de serre dans le monde, ce qui en fait l’une des premières causes des émissions responsables du changement climatique. Mais savez-vous aussi que l’élevage est un énorme consommateur d’eau, l'une des principales causes des pluies acides, la plus grande source sectorielle de polluants de l’eau, une cause majeure de la déforestation des forêts tropicales ? Que la pêche a pour conséquence la désertification des océans ?
10. Participez à un monde meilleur
Nombreuses encore sont les croyances et les idées reçues qui nourrissent notre indifférence au sort des animaux. Ajoutez à cela le poids du conformisme, les millions investis pour nous persuader que les animaux vont à l’abattoir dans la joie, et le manque criant d’information sur ce qu’ils endurent réellement, et vous ne serez pas étonnés qu’en dépit d’arguments de poids – dont quelques-uns viennent d’être évoqués – agir pour les animaux ne soit pas encore une préoccupation majeure de nos concitoyens. Mais de plus en plus de personnes s’investissent pour les animaux, et le changement s’amorce résolument vers un monde meilleur. Ne soyez pas en reste, et soyons nombreux et actifs à œuvrer pour un monde de paix, de compassion et de justice pour tous, animaux et humains.