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Le dilemme du bois

Mis à jour le 25 février 2021
Acheter des meubles en bois, du parquet ou des volets tout en protégeant les forêts et leur population : c’est possible et c’est facile !

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Le dilemme du bois

Des chiffres alarmants !

Il n’est pas rare de lire dans la presse des articles sur la déforestation dévorante de la planète… Il faut bien  sûr y croire et reléguer le propos. Pour vous en convaincre voici quelques chiffres : 13 millions d’hectares (l’équivalent de la superficie de la Grèce) sont détruits chaque année. Et même si la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) observe que la perte nette de surface forestière ralentit et que la superficie de forêts protégées augmente, le combat est loin d’être gagné !

Le plus gros problème concerne le teck qui provient de plantations illégales asiatiques et principalement birmanes suivi de très près par les bois exotiques de provenances diverses. Ces exploitations génèrent et entretiennent un système de corruption bien rodée. Surviennent alors les problèmes sociaux et écologiques (populations déplacées, biodiversité en péril…). Et quand on sait que la France est le premier importateur de bois tropical africain en Europe et que près de 40% de ce bois est issu de coupes illégales pratiquées dans des zones protégées, ça donne à réfléchir !

Des solutions existent

Heureusement il existe des alternatives simples et efficaces pour continuer à consommer des meubles en bois, du parquet ou tout simplement des volets. La première des règles est d’exiger du bois labellisé FSC (Forest Stewardship Council) qui assure une bonne régénération de la forêt et préserve les peuples autochtones, PEFC (Pan European Forest Council) ou encore NF Environnement. La deuxième règle est une question de distance : plus la forêt dont est issu le bois est proche mieux c’est. Et aujourd’hui, on parvient, par divers traitements écologiques  à faire du bois français un bois aussi résistant et esthétique que le bois exotique. Enfin, si le meuble est fait d’une pièce, c’est à dire sans clou ni vis, et sans que soient rajoutés de vernis ni de colle à base de solvant, il retournera naturellement, quand son heure sera venue, à la terre.

Pour en savoir plus : Green  is beautiful
Pour protéger O,2 hectare d’Amazonie en un simple clic et quelques euros : Cool Earth

Marie Lorrain

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