Eloïse Moigno, pourquoi vous être présentée au concours de La Miss bio ?
Je me présente au concours Miss Bio 2017 pour me faire le porte-voix de la mode durable, mode en laquelle je crois très fort. J’ai découvert le jeu-concours il y a quelques années et j’apprécie les valeurs positives qu’il véhicule. A la différence des concours classiques de Miss qui ont pour principal critère la beauté, celui de Miss Bio permet d’exprimer sa personnalité et de faire passer un message fort en faveur d'une idée ou d'une cause pour laquelle on s’engage au quotidien (révèle la beauté intérieure et naturelle). Le concours est l’occasion de soutenir des femmes qui s’engagent avec une réelle volonté de faire mieux, de faire avancer les choses dans le bon sens. J’ai une très belle image de ce jeu-concours avec en tête les parcours fabuleux des précédentes Miss Bio. Cette année, ce sont des amies qui m’ont envoyé des messages, des tweets pour me convaincre de me présenter et de vous parler de mon projet SloWeAre, la Plateforme d’information du shopping éco-responsable que j'ai créée. J’ai décidé de passer à l’action avec enthousiasme.
C’est aussi l’occasion rêvée pour mettre en lumière une association telle que Green’Houilles, qui sensibilise le grand public à venir réparer des objets usagés et ainsi lutter contre le gaspillage et l’obsolescence programmée.
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Le bio c'est quoi pour vous ?
C’est une philosophie de vie. Le bio, je connais bien, j’ai grandi dans une ferme en Bretagne et j’ai suivi le cheminement de l’agriculture conventionnelle vers l’agriculture biologique de l’exploitation familiale. Je suis convaincue que le bio est la clé pour un monde plus juste. Tout le monde y gagne. On peut certes y voir des contraintes, car le bio implique un changement de méthode de travail, de nouvelles habitudes de consommation mais personnellement, je n’y vois que des opportunités. Souvent le déclic en faveur d’une consommation plus responsable se fait lors d’un événement tel qu’une grossesse mais j’aimerai que la prise de conscience se fasse dès le plus jeune âge (plus en amont).
Le bio, c’est une ouverture aux autres, au monde qui nous entoure, ce n’est pas simplement faire attention à soi et à sa santé. Le bio, c’est aussi partager, entretenir, développer une vision de vie commune avec un écosystème. C’est oser être visionnaire, prendre le risque de ne pas faire comme tout le monde, rêver et imaginer le monde que nous voulons avoir. Ce n’est pas attendre que les choses changent, que les autres changent, c’est décider d’agir. C’est aussi un retour aux sources, une réappropriation du temps qui passe, des saisons, de la nature. C’est faire preuve de bienveillance, de générosité. J’y vois de l’amour.
Vous êtes l'ambassadrice de l'association Green’Houilles. Pourquoi avoir choisi de soutenir cette association en particulier ?
Green’Houilles organise des actions locales en faveur de l’économie circulaire, de la consommation responsable et favorise la préservation de l'environnement. Le pôle Repair Café permet de réduire ses déchets et d’apprendre à réparer des objets. L’association m’a contacté il y a quelques mois pour animer un atelier de sensibilisation sur la mode éco-responsable. Ce que j’ai tout de suite apprécié : transmettre un savoir-faire, remettre des objets en état afin de les utiliser plus longtemps. Les objets, les vêtements, qui ailleurs seraient laissés pour compte, y retrouvent une seconde vie. Cela réduit la consommation de matières premières et d’énergie nécessaires à la fabrication de nouveaux produits.
Je privilégie la proximité et j’ai décidé de soutenir Green’Houilles car c’est un prolongement de la démarche que je réalise quotidiennement dans le secteur de la mode avec SloWeAre. Réparer, c’est faire durer, dans la mode, cela se traduit par le Slow Wear. L’association change la donne en diversifiant ses actions : un pôle Zéro Déchet (compostage, utilisation de sacs réutilisables et sacs à vrac, fabrication de produits ménagers maison...), un pôle Biodiversité, tout bio tout neuf (préservation de la diversité biologique en milieu urbain), etc.
Quel(s) projet(s) financera la dotation de notre partenaire SO’BIO étic si vous êtes élue Miss Bio 2017 ?
L’association a défini un fil vert en 2017 : la réduction des déchets ! Dans ce cadre, elle s’apprête à lancer un « défi Foyer Zéro Déchet » en septembre et à animer des ateliers de sensibilisation ludique sur Houilles Plage cet été. La dotation SO’BIO étic permettra de participer au financement d’ateliers Repair Café, d’activités pour favoriser la biodiversité avec la construction de maisons à insectes, de formations à la permaculture et maraîchage biologique en ville, d’une exposition d’objets créés à partir de matériaux recyclés, de projection de films de sensibilisation… Autant d’actions qui favoriseront l’implication de chaque citoyen dans une démarche éco-responsable.
Pourquoi La Miss Bio c’est vous ?
Je crois que le bio est l’avenir ! De mon point de vue, Miss Bio est une personne profondément humaine et engagée en faveur d’une consommation bio. J’essaye d’incarner personnellement toutes ses qualités : authenticité, sincérité. Pour être en phase avec mes valeurs et mes convictions pour une mode plus belle et plus juste, j’ai décidé de me lancer dans une aventure entrepreneuriale et de créer SloWeAre; ce projet me permet de me réaliser dans un environnement en phase avec mes convictions. A travers SloWeAre, je soutiens et valorise des entrepreneurs, des créateurs, des marques qui font bien et beau. Cela n’est pas facile tous les jours de défendre ses engagements en faveur d’une consommation plus responsable. Etre Miss Bio, serait pour moi un signe d’encouragement qui m’aiderait encore plus à me dépasser. Cela serait un honneur de pouvoir soutenir une association que j’apprécie et qui me fait confiance.
Que changeriez-vous dans le monde d'un coup de baguette magique ?
Il y beaucoup de choses que j’aimerai pouvoir effacer, comme la faim dans le monde, les conflits géopolitiques, les catastrophes naturelles, mais aussi pouvoir adoucir, comme la dépendance lorsque l’on vieillit.
Pour ma part, j’ai décidé d’agir à mon échelle dans le domaine de la mode. Loin d’être futile, la mode représente des enjeux socio-économiques importants. L’industrie de la mode est la seconde industrie la plus polluante au monde et elle est source d’inégalité sociale principalement pour les femmes. En 2013, un terrible événement, l’effondrement d’un immeuble hébergeant des ateliers de confection textile, le Rana Plaza au Bangladesh a révélé au monde entier des conditions de travail inhumaines, forme d’esclavage des temps moderne. Nous sommes nombreuses à vouloir mieux consommer, à souhaiter changer nos habitudes mais c’est dur de se motiver sans exemple, sans accompagnement. J’ai lancé SloWeAre avec l’objectif de créer une boîte à outils pour faciliter l’accès à une garde-robe plus éco-responsable. De la prise d’information sur les marques, à l’entretien des vêtements en passant par un guide des boutiques pour faciliter le shopping éco-responsable, nous accompagnons une communauté de consom’acteurs qui souhaitent réinventer leur garde-robe en alliant style, mode durable et mode éthique.
3 adjectifs green pour vous décrire ?
Positive, persévérante, généreuse
Quel est l'objet green dont vous ne pouvez pas vous séparer ?
J’ai une garde-robe éco-responsable : je porte régulièrement des vêtements écologiques. Actuellement, mon objet green favori est un petit headband réalisé par une jeune créatrice très talentueuse qui donne une seconde vie à des chutes de tissus. Sinon, il y a aussi ma petite jupe fétiche patineuse en coton bio d’une marque tendance et écologique française !
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