Parce que « le meilleur est avenir », l'Institut des Futurs souhaitables effectue un travail de prospective pour imaginer un futur bon pour la société et l'environnement. « Nous ne vivons pas une crise, mais une véritable métamorphose, explique Alice Vivian, propagatrice d'optimisme à l'Institut des Futurs souhaitables (d'autres diront directrice de communication). Nous sommes arrivés au bout de certains modèles, qu'ils soient économiques, financiers, sociaux, et nous voyons les limites, énergétiques comme alimentaires ». Cet état des lieux de la planète se double d'un constat sur l'état de la société : « Aujourd'hui, les gens ont peur de se projeter, ont peur du futur. Du coup, ils ne voient pas les solutions qui fleurissent et ont peur de changer ». Sourire aux lèvres et les yeux pétillants, Alice Vivian conclut cette présentation en annonçant que « tout est à réinventer, et c'est une chance ! ».
Voir en positif, c'est le credo des fondateurs de l'Institut des Futurs souhaitables et de toute l'équipe. Ils envisagent l'avenir en mettant en avant des solutions. « Notre message, c'est : 'regardez, il y a des problèmes, mais il y a aussi des solutions et des gens qui font des choses super !' ». Cet enthousiasme communicatif a conquis 150 experts, artistes et acteurs du changement qui participent au travail prospectif de l'Institut. « La raison d'être de l'Institut, c'est de réfléchir, inspirer et diffuser des nouveaux modèles de société. Un monde est en train de mourir, mais un nouveau est en train d'apparaitre. C'est de celui-là dont on veut parler ! », commente Alice Vivian.
Pour cela, une urgence : changer le regard que l'on pose sur le monde et le futur. « Il faut sortir du pessimisme, du fatalisme, de ce climat anxiogène, assure-t-elle. Nous sommes des optimistes offensifs ! ». C'est ainsi qu'est née la campagne des Conspirateurs positifs, avec un double objectif : faire connaître ceux qui agissent déjà pour le futur et transmettre un message positif pour inviter chacun à participer aujourd'hui.
Derrière les phrases aux accents de slogans sympathiques superbement esthétisées se cachent de vraies réflexions. « Résistance créative » rappelle que c'est avec la créativité que l'on va pouvoir changer les choses, « L'avenir de ne prévoit pas il se prépare » souligne que penser le futur est un prétexte à agir dans le présent, « L'âge de pierre ne s'est pas arrêté par manque de pierres » pointe le changement et la métamorphose de la société.
Brandir une de ces pancartes colorées, c'est donc annoncer que l'on change de posture face au futur. « L'optimisme d'action est un levier de transformation incroyable. Si les gens ne voient pas les solutions, s'ils n'y croient pas, s'ils ne se sentent pas capables eux-même de faire des choses, ça ne bougera pas. Les gens ont envie de dire qu'ils pensent positivement et ont envie qu'on leur parle de positif, de couleurs, de solutions. Changer commence par changer le regard que l'on porte sur le monde ». Alors, changeons de lunettes sans tarder !
Retrouvez la campagne des #Conspirateurspositifs sur le site de l'Institut des Futurs souhaitables et sur Facebook