Inscrit sur la liste rouge des animaux « en danger » depuis 1990, le panda géant est désormais classé par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) dans la catégorie « espèce vulnérable », soit le statut le plus faible des animaux menacés. Une bonne nouvelle pour la mascotte du WWF ! En effet, sa population a fait un bond de géant : en l'espace de 10 ans, elle est passée d'environ 900 pandas géant, à 2060 aujourd'hui !
Un nouveau statut, évocateur de changements positifs
Pour sauvegarder son ours blanc et noir, la Chine a fait des efforts. De gros efforts. Le pays a stoppé sa déforestation de masse dans les zones d'habitats du panda géant. Le bambou étant son aliment de prédilection, arrêter la coupe régulière des pieds dans les régions chinoises a été salvateur pour l'espèce et pour la biodiversité qui en découle.
Jamais un sans trois
L'UICN sort de sa Liste rouge des espèces menacées trois autres animaux : le rat architecte d'Australie, dernière espèce toujours vivante de la famille des leperillus conditor, passe de « vulnérable » à « quasi menacé ». L'antilope du Tibet change elle aussi de catégorie. Elle passe de « en danger » à « quasi menacée », tout comme l'Onychogale bridé, sorte de mini kangourou australien, qui rentre dorénavant dans la catégorie « vulnérable » après deux siècles en tant qu'espèce « en danger ». Une bonne nouvelle pour la biodiversité !