C’est dans le but de faire respecter les lois de conservation et de protection de la vie marine en haute mer qu’après son départ de Greenpeace, Paul Watson crée l’ONG Sea Shepherd Conservation Society.
Paul Watson et Cindy lors de l'interview - Photo : Emmanuel Bacus
Remettant en cause la captivité des mammifères marins, Blackfish, documentaire émouvant, vous plonge dans la vie de Tilikum, victime innocente arrachée à sa famille et à son milieu naturel pour le divertissement des êtres humains, faite de souffrances psychologiques et physiques dues à l’enfermement. C’est lors de sa projection, le mois dernier à Lille, que nous avons eu l’honneur de rencontrer ce personnage charismatique.
Paul Watson, vous êtes vegan, quel a été le déclencheur ?
Ça fait 25 ans que l’on prône le végétarisme. Pour être un écologiste, il faut aussi comprendre les causes du problème. Vous ne pouvez pas vraiment être un environnementaliste si vous n’êtes pas végétarien ou vegan. Les animaux de ferme produisent plus de gaz à effet de serre que l’industrie automobile. L’élevage est la cause principale de la pollution des nappes phréatiques et c’est un énorme gaspillage d’eau potable. Le film Cowspiracy explique très bien cela.
Cherchez-vous à convaincre les personnes que vous rencontrez d’adopter cette alimentation, cette hygiène de vie ? Pourquoi ?
Non. Ce que l’on fait, c’est plutôt montrer l’exemple. Quand les gens viennent à bord de nos bateaux, ils expérimentent la nourriture vegan. Nous acceptons tout le monde et vous n’avez pas à être vegan pour venir sur nos bateaux. Par contre, le temps que vous êtes à bord, vous êtes vegans puisque l’on ne sert que des repas vegans. Je pense que pour convaincre les gens, on est plus efficace en montrant l’exemple.
Paul Watson et Cindy lors de l'interview - Photo : Emmanuel Bacus
Remettant en cause la captivité des mammifères marins, Blackfish, documentaire émouvant, vous plonge dans la vie de Tilikum, victime innocente arrachée à sa famille et à son milieu naturel pour le divertissement des êtres humains, faite de souffrances psychologiques et physiques dues à l’enfermement. C’est lors de sa projection, le mois dernier à Lille, que nous avons eu l’honneur de rencontrer ce personnage charismatique.
Paul Watson, vous êtes vegan, quel a été le déclencheur ?
Ça fait 25 ans que l’on prône le végétarisme. Pour être un écologiste, il faut aussi comprendre les causes du problème. Vous ne pouvez pas vraiment être un environnementaliste si vous n’êtes pas végétarien ou vegan. Les animaux de ferme produisent plus de gaz à effet de serre que l’industrie automobile. L’élevage est la cause principale de la pollution des nappes phréatiques et c’est un énorme gaspillage d’eau potable. Le film Cowspiracy explique très bien cela.
Cherchez-vous à convaincre les personnes que vous rencontrez d’adopter cette alimentation, cette hygiène de vie ? Pourquoi ?
Non. Ce que l’on fait, c’est plutôt montrer l’exemple. Quand les gens viennent à bord de nos bateaux, ils expérimentent la nourriture vegan. Nous acceptons tout le monde et vous n’avez pas à être vegan pour venir sur nos bateaux. Par contre, le temps que vous êtes à bord, vous êtes vegans puisque l’on ne sert que des repas vegans. Je pense que pour convaincre les gens, on est plus efficace en montrant l’exemple.
Que ressentez-vous quand vous voyez que l’être humain, un animal pourtant, est incapable de vivre harmonieusement avec tous les êtres vivants qui peuplent la planète ?
Nous sommes une espèce qui est devenue complètement hors de contrôle. Aujourd’hui, on ne vit plus en accord avec les lois de la nature. C’est déjà arrivé dans le passé ; toutes les espèces qui ont enfreint les lois de la nature se sont éteintes. Ça a marché ainsi pendant des milliards d’années. Si l’on veut survivre, on doit respecter les trois lois de l’écologie : la loi de la diversité, la diversité rend un système fort, la loi de l’interdépendance, les espèces sont dépendantes les unes des autres et la loi des ressources finies, il y a une limite à la capacité de charge de la planète, des limites à la croissance.
Nous sommes une espèce qui est devenue complètement hors de contrôle. Aujourd’hui, on ne vit plus en accord avec les lois de la nature. C’est déjà arrivé dans le passé ; toutes les espèces qui ont enfreint les lois de la nature se sont éteintes. Ça a marché ainsi pendant des milliards d’années. Si l’on veut survivre, on doit respecter les trois lois de l’écologie : la loi de la diversité, la diversité rend un système fort, la loi de l’interdépendance, les espèces sont dépendantes les unes des autres et la loi des ressources finies, il y a une limite à la capacité de charge de la planète, des limites à la croissance.
À travers votre ONG, vous cherchez à protéger la faune et la flore marine. Qu’est-ce qui vous motive dans ce combat ?
Le fait de savoir que les campagnes que l’on mène nous permettent de sauver x baleines, phoques ou dauphins. Ça génère un grand sentiment de satisfaction. C’est ça notre moteur.
L’état actuel des océans est-il la preuve de notre incapacité à nous relier au monde animal, à le respecter ?
En fait, ça reflète notre incapacité à respecter la nature et l’océan. Les dommages que l’on a causés à l’océan depuis 1945 excèdent ceux que l’on a pu causer depuis l’avènement de l’humanité sur terre.
Comment le futur des océans se dessine-t-il selon vous ? Comment essayez-vous d’agir pour un meilleur futur avec votre ONG ?
Il y a deux scénarios possibles : soit les systèmes océaniques s’effondrent, soit on réussit à empêcher cet effondrement. S’ils s’effondrent, ce sera une catastrophe, tout sera dévasté. Le message que l’on essaie de faire passer, c’est que l’on ne pourra pas vivre sur cette planète avec des océans morts.
on ne pourra pas vivre sur cette planète avec des océans morts
Quel animal marin vous inspire le plus ?
Si tu es en mer pendant deux ans, peut-être que tu finis par voir des sirènes … (sourire)
Les baleines, c’est sans doute ce qui m’inspire le plus. C’est une des créatures les plus intelligentes sur la planète. C’est le cerveau le plus évolué sur cette planète.
Pour aller plus loin
Le site de l'ONG Sea Shepherd France
Bande-annonce de Blackfish
Bande-annonce de Cowspiracy : The Sustainability Secret
Si tu es en mer pendant deux ans, peut-être que tu finis par voir des sirènes … (sourire)
Les baleines, c’est sans doute ce qui m’inspire le plus. C’est une des créatures les plus intelligentes sur la planète. C’est le cerveau le plus évolué sur cette planète.
Pour aller plus loin
Le site de l'ONG Sea Shepherd France
Bande-annonce de Blackfish
Bande-annonce de Cowspiracy : The Sustainability Secret