Pour plus d'informations retrouvez notre interview avec le « pape du bio » Philippe Desbrosses
1926 : Création de la première banque de semence végétale mondiale à Saint-Péterbourg en Russie, nommé en hommage au « Darwin végétal », l'ethnobotanique Nicolaï Vavilov.
Mars 2010 : Monsanto reconnaît pour la première que son coton Bt génétiquement modifié n'est pas viable. L'Inde en fait les frais et découvre de nouveaux nuisibles en plus des insectes immunisés contre les pesticides.
22 février 2012 : Greenpeace lance une lettre ouverte aux distributeurs de semence en France. Dans ce courrier, les associations demandent à ces entreprises de clarifier leurs intentions concernant la commercialisation de semences de maïs sous licence Monsanto, en vue des semailles du printemps 2012.
Mars 2013 : La multinationale américaine Monsanto menace de poursuivre en justice l'Autorité européenne de sécurité des aliments pour avoir publié des données utilisées pour rendre un avis favorable à la commercialisation de son maïs OGM KN603.
Mai 2013 : La Cour suprême américaine donne raison au mastodonte des semences et pesticides Monsato. La justice américaine reconnaît son modèle économique, à savoir le fait de breveter une semence transgénique. Cette décision implique que les agriculteurs choisissant les semences Monsanto devront rétribuer, année après année, le magnat.
Septembre 2016 : Le géant allemand de l'industrie pharmaceutique Bayer rachète pour la somme de 50 milliards de dollars le géant Monsanto.
Début octobre 2016 : Monsanto est jugé pour « ses agissements néfastes sur l'écosystème et la santé de millions de personnes » au Tribunal Monsato de La Haye au Pays-Bas.
Octobre 2016: Syngenta, la troisième plus grosse entreprise de semences génétiquement modifiés, démantèle sa filiale française. En cause, sa gestion des semences non commercialisables, type semence de maïs déclassées et enrobées de produits chimiques. Syngenta aurait payé un agriculteur français du Lot-et-Garonne, entre 1999 et 2002, pour ensevelir sous son champs 1.000 tonnes de semences.
Petit lexique
Quel est le système d'obtention de certification d'une semence ?
C'est un encadrement juridique pour limiter biologiquement la reproduction des semences. Pour cela les Etats utilisent 3 outils juridiques à leur disposition : le catalogue officiel des espèces et des variétés qui répertorie les espèces et les variétés cultivées issues de sélection et non de issues de la nature, les certificats d'obtention végétale (COV) et les brevets.