Entre 4 et 7 jours par mois, le tampon hygiénique est un peu notre meilleur ami. Pratique et confortable, il nous fait oublier que ce n’est pas la meilleure période pour faire une compétition de natation mais cette « protection » hygiénique nous protège-t-elle vraiment ? Pas si sûr.
Comme beaucoup de produits issus de l’industrie agricole, les tampons voient de puis plusieurs années leur composition devenir de plus en plus chimique. La raison ? La pression des lobbys (nous ne citerons pas Monsanto) pour que les rendements de la culture de coton soient exponentiels, peu importe si les champs sont arrosés de pesticides cancérigènes.
Une récente étude scientifique menée par les chercheurs de l’Université de la Plata, en Argentine révèle au grand jour la présence de glyphosate - pesticide présent dans le Roundup et reconnu cancérigène probable par l’OMS - dans près de 85% des échantillons de tampons hygiéniques testés. Bien que le taux de glyphosate reste mince dans la petite concentration de coton que représente un tampon, il n’en est pas moins présent. Ainsi, le tampon s’ajoute à la liste des éléments susceptibles de participer à l’effet cocktail néfaste pour l'organisme, provoqué par le contact répété et intime avec tous les produits transformés.
Mais face à cela, la riposte citoyenne est en marche grâce notamment à la pétition pour un étiquetage honnête des protections hygiéniques.
On ne le rappellera jamais assez, tout ce avec quoi notre corps est en contact doit impérativement être sain et sans danger. Privilégiez donc les tampons 100% biologiques comme ceux proposés par la gamme Natracare dont le coton est totalement biodégradable, non blanchis au chlore, sans plastique et certifiés sans OGM.