L’arbre, l’arganier, endémique du Maroc, région sud ouest, près d’Essaouira, est tout d’abord d’une importance écologique et environnementale. Son système racinaire puissant maintient le sol et lutte par conséquent contre l’érosion. Il limite l’avancée de la désertification.
Il est appelé «l’olivier du Maroc» ou «l’arbre de fer». Sur le plan économique, il est une vraie mine d’or (liquide). Il offre sa première récolte au bout de 5 ans, rendement optimal à 60 ans ! Les fruits, récoltés en juillet/Aout, forment une noix contenant une à trois amandes d’où est extraite l’huile.
Les feuilles et les fruits sont une source de nourriture pour les animaux domestiques. Ses branches servent à dresser les clôtures des maisons et son bois extrêmement dur s’utilise en matériau de charpente ou d’outils agricoles.
L’arganier offre un emploi à plus de 3 millions de personnes rurales et essentiellement à des femmes organisées en coopératives. Les amandes sont récoltées à l’aide d’une perche ou en laissant monter les chèvres dans l’arbre. Elles se délectent de la pulpe mais laisse tomber le noyau contenant la ou les amandes.
L’huile d’argan présente un taux élevé d’acides gras insaturés (près de 80%). Ces derniers sont importants dans les échanges membranaires, dans la réduction du taux de cholestérol et sont reconnus pour leurs propriétés cosmétiques et diététiques.
On trouve par les acides gras insaturés, des acides gras dits essentiels car ils ne sont pas synthétisés par l’organisme et doivent être apportés par voie externe. L’acide linoléique ou oméga 6 influence l’hydratation et la régulation de la perméabilité de la peau. L’acide alpha linolénique ou oméga 3 est peu présent d’an l’huile d’argan.
La partie insaponifiable (environ 1%) contient essentiellement des tocophérols (vitamine E, anti radicalaire), des stérols (constituants de la membrane cellulaire), des pigments caroténoïdes.