Vous invitez les participants à éveiller leur odorat. Aurait-on tendance à délaisser ce sens ?
Ma proposition d'éveiller son odorat invite avant tout à prêter une attention fine et particulière à ce sens. Si certains métiers comme ceux de bouche ou parfumeurs le sollicitent, l'odorat reste un sens moins éduqué que l’ouïe, la vue ou le toucher, qui sont stimulés dès le premier âge au travers de la musique, des couleurs, du dessin et autres approches.
Le réflexe commun concernant la perception d'une odeur est une appréciation du type « j'aime », « je n'aime pas ». Je dirais qu'il nous est offert un potentiel plus grand à travers l'olfaction. Eveiller son odorat pourrait s'apparenter à explorer toutes les facettes d'une senteur avec beaucoup d'attention et de capter les informations issues de cette exploration. Sentir encore et encore pour percevoir une note, un détail furtif à peine capté et déjà envolé, à l'image d'un kaléidoscope où les images précises un court instant laissent la place à de nouvelles.
Comment se mêlent imaginaires et parfums ?
Imaginaires et parfums sont intimement liés du fait que sentir stimule une partie du cerveau (le cerveau limbique) siège des émotions. Le parfum, avant de désigner une composition qui fleure bon créée par le génie des parfumeurs, désignait des matières odorantes d'origine naturelle. Le contexte de la perception d'une fragrance est déterminant. C'est ce contexte qui, mêlé à l'odeur, crée ce lien entre imaginaire et parfum. Il est intéressant de constater que le simple parfum d'une huile essentielle de lavande invite à une évasion où se mêlent soleil, chaleur, provence, cigale...
Ce sont les images imprimées au cours des expériences qui vont permettre des associations entre une image et un parfum, développer l'imaginaire et favoriser l'écriture olfactive.
Comment fait-on preuve de créativité en parfumerie ?
La créativité est l'art de trouver de nouvelles idées, de nouveaux sentiers. Que ce soit en parfumerie ou ailleurs ceci est possible grâce à l'ouverture vers l'extérieur. Développer sa créativité revient à stimuler son imagination. Toutes les sources sont propices à cela et en particulier les voyages qui favorisent des rencontres, des expériences nouvelles. Les autres arts et toutes les expériences qui stimulent les sens sont source d'inspiration. Outre l'intérêt d'être nourri par l'Histoire du parfum, la créativité du parfumeur est également stimulée par la recherche régulière de nouvelles associations de fragrances.
Ma proposition d'éveiller son odorat invite avant tout à prêter une attention fine et particulière à ce sens. Si certains métiers comme ceux de bouche ou parfumeurs le sollicitent, l'odorat reste un sens moins éduqué que l’ouïe, la vue ou le toucher, qui sont stimulés dès le premier âge au travers de la musique, des couleurs, du dessin et autres approches.
Le réflexe commun concernant la perception d'une odeur est une appréciation du type « j'aime », « je n'aime pas ». Je dirais qu'il nous est offert un potentiel plus grand à travers l'olfaction. Eveiller son odorat pourrait s'apparenter à explorer toutes les facettes d'une senteur avec beaucoup d'attention et de capter les informations issues de cette exploration. Sentir encore et encore pour percevoir une note, un détail furtif à peine capté et déjà envolé, à l'image d'un kaléidoscope où les images précises un court instant laissent la place à de nouvelles.
Comment se mêlent imaginaires et parfums ?
Imaginaires et parfums sont intimement liés du fait que sentir stimule une partie du cerveau (le cerveau limbique) siège des émotions. Le parfum, avant de désigner une composition qui fleure bon créée par le génie des parfumeurs, désignait des matières odorantes d'origine naturelle. Le contexte de la perception d'une fragrance est déterminant. C'est ce contexte qui, mêlé à l'odeur, crée ce lien entre imaginaire et parfum. Il est intéressant de constater que le simple parfum d'une huile essentielle de lavande invite à une évasion où se mêlent soleil, chaleur, provence, cigale...
Ce sont les images imprimées au cours des expériences qui vont permettre des associations entre une image et un parfum, développer l'imaginaire et favoriser l'écriture olfactive.
Comment fait-on preuve de créativité en parfumerie ?
La créativité est l'art de trouver de nouvelles idées, de nouveaux sentiers. Que ce soit en parfumerie ou ailleurs ceci est possible grâce à l'ouverture vers l'extérieur. Développer sa créativité revient à stimuler son imagination. Toutes les sources sont propices à cela et en particulier les voyages qui favorisent des rencontres, des expériences nouvelles. Les autres arts et toutes les expériences qui stimulent les sens sont source d'inspiration. Outre l'intérêt d'être nourri par l'Histoire du parfum, la créativité du parfumeur est également stimulée par la recherche régulière de nouvelles associations de fragrances.
Chantal Dufag est parfumeur-aromatologue. Elle combine sa passion du parfum et son expertise des huiles essentielles pour guider la découverte olfactive et la création de parfum à partir de notes naturelles. Elle initie les passionnés au métier de parfumeur pour le Musée du Parfum Fragonard.
A l'occasion de la Fête des Mères, Chantal propose un atelier pour créer un parfum original et sur-mesure.
Atelier parfum spécial fête des mères
le 30 mai 2015 de 10h à 13h
Espace Mutation, 10, rue Joseph Leguay, 92260 Fontenay-aux-Roses
Prix spécial : 150 euros au lieu de 180 pour 3 heures de coaching parfum
Atelier exclusif pour 5 personnes