S’il est un cosmétique incontournable, c’est celui-là ! Parce que la propreté, c’est l’hygiène, l’apparence, la santé ... Lavage obligatoire, donc, mais sans décapage, SVP ! Pour éliminer saletés et impuretés, poussières, bactéries et microbes, excès de sébum et cellules mortes, traces de pollution ou de transpiration qui s’accumulent chaque jour sur notre peau, rien de mieux qu’un savon. Surtout s’il sait rester doux avec la peau.
Agressions savonneuses
La peau produit de façon continue, sur toute sa surface, un film protecteur hydrolipidique (mélange d’eau ou sueur, et de corps gras ou sébum), se constituant ainsi une barrière défensive très efficace contre les agressions extérieures, les agents microbiens et autres germes. Or, pour la laver, le savon doit dissoudre toutes les impuretés et matières grasses (comme le sébum), rompant ainsi ce bel équilibre naturel. D’où les tiraillements, impressions de sécheresse et inconforts qu’on ressent une fois essuyé.
Le savon : pour les mains
Le savon de Marseille se compose d’huile d’olive et de soude (qui assure la saponification), celui d’Alep comprend en plus de l’huile de laurier. Ils n’ont pas besoin de conservateurs, et la composition des produits artisanaux ou de cosmétologie naturelle qui n’intègrent ni colorant ni parfum, peut se limiter à trois ou quatre ingrédients. Du 100 % naturel … pas toujours apprécié, il faut le reconnaître, des peaux très sensibles ! Même quand les savonnettes se font plus élaborées et intègrent des huiles végétales ou des agents surgraissants destinés à limiter le dessèchement et adoucir la peau, mieux vaut tout de même réserver ces petits pains au lavage des seules mains et s’orienter vers la douceur des gels-douches pour le reste du corps.
Peu de couleur et d'odeur
Bien sûr, une savonnette rose à la fragrance en rapport semble plus attractive qu’un rustre pain d’un blanc douteux à l’odeur neutre. Et pourtant ... souvent en cosmétique, colorants et parfums sont chargés de composés plus ou moins toxiques ou irritants, et bien peu recommandables. Seules exceptions de taille : les huiles essentielles, qui en plus de leurs arômes riches et délicats, apportent au produit leurs propriétés antibactériennes, jamais de refus quand on parle de nettoyage soigné.
Et sans EDTA
Très fréquent dans les savons, comme dans ... les détergents et les lessives. Si l’on déconseille l’EDTA, ce n’est pas qu’il soit réellement dangereux (il n’est toxique pour l’homme que si on l’ingère en très grandes quantités). C’est plutôt que ses propriétés irritantes viennent renforcer l’effet "décapage" des savons. Tout contact avec les yeux est d’ailleurs à éviter. Et tout rejet dans la nature à limiter : très persistant, l’EDTA s’avère très polluant pour l’environnement… Dans la liste des ingrédients, mieux vaut donc traquer ces 4 lettres, ainsi que le très proche Etidronic acid.