C’est en Bolivie que le quinoa se cultive depuis des décennies, sa consommation, elle, s'est plus récemment étendue au reste du monde. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) l’a même qualifié de "graine d’or".
Le président Bolivien, Evo Morales voit dans le quinoa, une réponse à la famine dans le monde. Riche en protéines le quinoa est aussi sans gluten, pauvre en lipide et contient tous les acides aminés essentiels à notre organisme. Autant dire que c’est l’aliment parfait !
« Nous voulons populariser son utilisation en raison de ses qualités nutritionnelles » déclarait d’ailleurs le directeur général de la FAO (Organisation des Nations Unies). Les producteurs comme les consommateurs en ont fait un produit biologique culte à intégrer à l’alimentation. Selon les membres de l’organisation, le quinoa permettrait même de remplacer avantageusement les féculents de base comme le riz, les pâtes et la semoule.
Seul bémol, le quinoa ne se cultive pas en France et le fait de l'importer de si loin n'est vraiment pas écologique. Néanmoins, sa culture naturelle et ses excellentes propriétés sont de réels points positifs. On le trouve aujourd'hui dans tous les magasins biologiques et même en grande surface.
Malheureusement, la demande croissante mondiale de quinoa se traduit par une monoculture intensive dans les pays exportateurs comme la Bolivie, au dépend d'autres activités comme l'élevage traditionnel du lama. Une pratique aux conséquences écologiques non négligeables (appauvrissement des sols).
Le saviez-vous ?
Les Incas appelaient le quinoa "chisiya mama", qui signifie en quechua "mère de tous les grains". On le qualifie abusivement de céréale mais il appartient en fait aux Aramanthacées, famille de la betterave et de l'épinard. (source : Wikipédia)