1. Faites les bons choix et changez vos habitudes !
Par exemple, préférer des plantes peu exigeantes en eau et/ou adaptées aux conditions climatiques locales. De nombreuses variétés annuelles et vivaces sont économes en eau.
Il est étrange par exemple de s’obstiner à faire pousser de la pelouse irlandaise dans le Sud de la France. Toutefois, il existe des pelouses « sèches » qui ne demandent pas beaucoup d’eau. Rassurez-vous, elles restent vertes sans être en plastique !
2. Récupérez l’eau
On pense forcément à l’eau de pluie. C’est possible si l’on a un extérieur et aussi la place pour installer un récupérateur d’eau (qui nécessite l’installation de gouttières si l’on n’en a pas déjà).
Toutefois, il existe d’autres sources d’eau que l’on peut aisément mettre à profit :
- l’eau du bain si on utilise des produits naturels pour se laver (le savon de Marseille est même très bon à petites doses sur les plantes, c’est un excellent antipuceron) ;
- l’eau du nettoyage de la salade ou des fruits et légumes ;
- l’eau de la douche lorsqu’on attend qu’elle arrive à bonne température avant de se glisser dessous.
Pensez donc à disposer des seaux à proximité de vos robinets ! À chaque fois que vous ouvrez un robinet, pensez : « Est-ce que je peux la récupérer ? »
3. Arrosez, oui, mais pas n’importe comment !
Arrosez le soir, quelques heures avant le coucher du soleil. Cela limite l’évaporation sans favoriser les maladies (mildiou, oïdium).
Investissez dans un système de goutte-à-goutte, qui évite là aussi les pertes inutiles en arrosant directement là où on en a besoin.
C’est une ineptie de vouloir arroser par aspersion en pleine journée d’un mois d’août. Pourtant, on le voit encore dans de nombreux champs, et pas forcément chez les particuliers…
4. Évitez l’évaporation
Recouvrez le sol d’un paillage pour garder l’humidité de la terre.
Installez le goutte-à-goutte dessous.
En guise de paillage, vous pouvez utiliser :
- de la paille (d’où le nom de paillage) ;
- des herbes (la tonte de la pelouse ou les « mauvaises herbes » que vous venez d’arracher ailleurs) ;
- des feuilles (que vous laisserez sécher sur place) ;
- si vous avez un broyeur à végétaux, c’est le moment de l’utiliser pour fabriquer du BRF (bois raméaux fragmentés)
Mon conseil malin : Évitez les écorces et aiguilles de pin qui acidifient le sol : plus rien ne pousse ensuite dessus (à moins que ce ne soit le but).
Cet article est extrait du livre Je fais tout moi-même, de Nathalie Cayzac, paru aux éditions Leduc.S.
Retrouvez d'autres conseils & astuces de Nathalie sur son blog, Tout faire soi-même !