À ne pas confondre avec les capteurs solaires thermiques , le principe est très différent : les panneaux, posés de préférence sur le toit, contiennent des cellules au silicium, qui ont la propriété d’émettre un courant quand elles sont éclairées.
Pour garantir une bonne efficacité des panneaux photovoltaïques, il faut soigner leur orientation. L’idéal, c’est plein sud (en métropole française), sous un angle de 45° sur l’horizon. En pratique, il est tout à fait acceptable de choisir un azimut compris entre le Sud-Est et le Sud-Ouest, et une inclinaison sur l’horizon comprise entre 30° et 60°. La pose sur un toit est préférable pour une meilleure exposition. Évitez toute ombre portée, notamment en hiver quand le soleil est plus bas !
En France métropolitaine, 10 m2 de panneaux (1 kilowatt (kW) de puissance) produisent, selon l’ensoleillement, entre 900 et 1 200 kilowattheures (kWh) d’électricité par an. Dont le tarif d’achat, garanti pendant 20 ans, est très incitatif : en métropole (0,1 € de plus en dehors), c’est 0,31 €/kWh, et même 0,57 €/kWh si les panneaux sont « intégrés » au bâti ! — à la place de tuiles, pour faire un auvent, etc. Une petite centrale photovoltaïque peut ainsi être amortie en moins de dix ans (et les panneaux vivent 30 ans).
Prix : environ 7 500 € par kW de puissance installée. Outre le tarif d’achat, l’équipement bénéficie d’un crédit d’impôt et même parfois d’aides régionales, voir le site de l’association Enerplan .
Choisir : vérifier que les panneaux possèdent la marque NF-CEI 61215 ou NF-CEI 61646, et que l’installateur adhère à la charte de qualité « QualiPV » .