Une façade recouverte de lierre minimiserait la pollution autour de notre maison. Vraiment ?
Les plantes grimpantes fixent 40% du dioxyde d’azote et 60% des particules fines. En laissant le lierre recouvrir un mur, les particules nocives de l’air sont captées par la plante. C’est une dose conséquente qui ne finira pas dans nos poumons ! Une idée originale pour amener plus de végétal dans les villes.
De leur côté, les grandes métropoles les plus polluées que sont Paris, Tokyo et New York plancheraient en ce moment sur des projets de développement de toitures vertes et de murs végétaux. À cette plus grande échelle, et avec des efforts conjoints, on peut espérer un changement de notre hygiène de vie urbaine. Car même si les mouvements écolos semblent réactionnaires lorsqu’ils tentent d’interdire la circulation des voitures en ville, les conséquences du gaz d’échappement d’un moteur diesel est réellement néfaste pour le corps humain. Multiplié par le nombre de voitures qui sillonnent nos capitales chaque jour, le constat est sans appel : asthme, cancer du poumon, maladies cardio-vasculaires et bien d’autres sont amplifiées par la pollution.
Selon certains chercheurs, les résultats des études sur les plantes grimpantes ne seraient pas encore garantis car ils n’auraient pas fait assez de test sur le sujet. En revanche, le diagnostic théorique sur les bienfaits qu’elles pourraient avoir reste plutôt positif. Cette étude n’est pas encore aboutie mais elle mérite d’être néanmoins suivie de près.