Les insomnies sont issues de la partie du cerveau que l’on nomme le néocortex. Celui-ci nous sert à analyser, à rationaliser – c’est le cerveau du savoir. Il s’est considérablement et rapidement développé au cours des millénaires d’évolution que l’humanité a connus. En effet, le néocortex a triplé de volume – il manque même de la place dans notre boîte crânienne pour l’accueillir, si bien qu’il lui a fallu faire des circonvolutions pour se nicher dans cette coquille.
C’est ce cerveau raisonneur qui entrave bien souvent la route de notre sommeil. Pour le calmer, il faut éviter de l’activer avant de dormir. Il est donc nécessaire, dans les 2 heures qui précèdent le coucher, d’évoluer dans une ambiance calme et d’éviter l’agitation mentale et physique.
À ÉVITER / À FAVORISER
> Évitez tous les excitants : café, thé, vitamine C.
> Évitez de pratiquer un sport ainsi que toutes les activités très stimulantes (faire de la gym, travailler, faire sa compta, surfer sur Internet) dans les 2 heures qui précèdent l’heure du coucher.
> Mangez léger et évitez de consommer de l’alcool au dîner (ou pire encore, un « digestif » !).
> Évitez le bruit et les clameurs, car les vibrations sonores sont transformées en influx nerveux. De même, bannissez toute agitation à l’approche du coucher, évitez les sujets, qui fâchent, les tracasseries du quotidien et les thèmes stressants : les impôts à payer, la réunion professionnelle du lendemain, les flashs infos...
> Évitez d’utiliser une tablette, une liseuse, votre smartphone ou un ordinateur (rappelons que les LED inhibent la sécrétion de mélatonine).
> À l’inverse, favorisez les activités relaxantes le soir : lecture (mais pas un thriller angoissant ou un roman d’horreur !), relaxation, écoute d’une musique douce...
> Réservez la chambre au sommeil et à l’amour, évitez de regarder la télévision au lit et encore plus d’y travailler.
Quid des relations sexuelles ?
Des relations sexuelles harmonieuses induisent la sécrétion d’endorphines (hormones du bien-être) et une détente psycho-corporelle, favorisant le sommeil. Un bon sommeil augmente le taux de testostérone et le désir féminin. À l’inverse, le manque de sommeil entraîne un déséquilibre hormonal qui affecte la libido et fait baisser le taux de fertilité masculine.
Cet article est tiré du livre Ma méthode de sophrologie pour bien dormir, de Carole Serrat et Laurent Stopnicki, paru aux éditions Leduc.