Coach et auteur, Emilie Devienne assure vouloir "écrire pour réenchanter le monde". Avec son dernier livre, La révolution des gentils, elle invite à repenser le rôle de la gentillesse dans notre quotidien.
Non, les gentils n'ont pas vocation à se faire marcher sur les pieds, et oui, ils peuvent changer le monde, en mieux !
Etre gentil en 2016, ça veut dire quoi ?
Savoir défendre des valeurs humanistes, sans pour autant négliger son estime de soi et sa capacité à se faire respecter. Le problème avec la gentillesse n’est pas d’être gentil, mais d’être « bien » gentil ou « trop » gentil.
Peut-on s’affirmer en étant gentil ?
Bien sûr ! Il s’agit de bien se connaître, de savoir affirmer ses limites et de proposer des alternatives quand on dit « non ». Par exemple, « non je n’aurais pas la gentillesse de garder ta fille ce week-end, mais oui, je peux te donner le nom d’une autre personne ou le faire un autre samedi, si tu me préviens à l’avance ». La gentillesse n’est pas la servilité. C’est un acte volontaire que l’on propose à un tiers, libre à lui d’accepter ou pas. Attention en bon gentil que nous sommes à ne pas être envahissant !
Être gentil, est-ce être intelligent ?
Oh que OUI. Sinon on est le benêt de service. Il faut savoir faire preuve d’intelligence de situation, sentir si l’on va être manipulé(e), comprendre comment aborder cet autre auprès duquel on veut manifester sa gentillesse.
Son livre:
La révolution des gentils, Larousse.
Le site d'Emilie Devienne : emilie-devienne.com