Publiée dans l'International Journal of Cancer, une étude sérieuse démontre pour la première fois que les sels d’aluminium provoquent des mutations dans l’ADN des cellules mammaires normales de souris. «Les tumeurs à 80 % des cas apparaissent désormais dans le cadran supérieur externe» c’est-à-dire près du creux de l’aisselle, dont «l’épiderme est extrêmement perméable» constatent les chercheurs André-Pascal Sappino et Stefano Mandriota.
Un résultat qui laisse un peu plus planer le doute quant à la toxicité des sels d’aluminium. Ce composant neurotoxique, interdit dans notre alimentation, pourrait bien aussi avoir un rôle dans l'apparition de maladies osseuses, hématologiques ou bien encore cardiaques.
8 déodorants sur 10 contiennent des sels d’aluminium, reconnus pour leur pouvoir anti-transpirant. Qu'en est-il de la pierre d'alun ? Composée de sulfate d'aluminium, cette pierre anti-transpirante n'est pas moins dangeureuse que les déodorants au sel d'aluminium, selon le Professeur Robert Deloncle interviewé pour L'Express. Au contraire, «dire qu'il s'agit de différents types d'aluminium et que l'un serait plus nocif pour l'organisme que l'autre n'est pas scientifique. Dans tous les cas, il s'agit toujours d'une même forme chimique: l'ion aluminium».
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