Les habitudes représentent l'ensemble des actions répétitives qui orchestrent notre existence : elles ont un impact sur notre santé, travail, vie sociale, familiale, et sur notre bien-être en général. Alors que certaines sont positives et indispensables à notre équilibre, d'autres nous limitent, freinant ainsi notre évolution. Pour autant, la recherche démontre que le cerveau, en constante reconstruction, a la capacité de se remodeler en fonction de l'expérience. Une clé pour modifier les circuits cérébraux en place depuis des années ? Oui, la répétition de nouveaux comportements. Avant d'aborder la pratique, étudions de plus près ce socle qui constitue nos repères.
Les habitudes sont à double tranchant
Sur le plan psychologique, quand elles ont un impact positif, les habitudes s'avèrent contenantes en nous offrant un cadre rassurant (déjeuner à la même heure, lire avant de dormir etc.). Elles donnent du sens à notre vie, et permettent au quotidien de s'enchaîner avec fluidité.
Sur le plan psychologique, quand elles ont un impact positif, les habitudes s'avèrent contenantes en nous offrant un cadre rassurant (déjeuner à la même heure, lire avant de dormir etc.). Elles donnent du sens à notre vie, et permettent au quotidien de s'enchaîner avec fluidité.
Mais elles peuvent également être limitantes, voire dommageables (fumer dès le réveil, procrastiner, etc.). Ces dernières, souvent reliées à des habitudes mentales fatalistes d'échec, de dévalorisation, sont néfastes pour l'estime de soi (sans ma cigarette, je n'émerge pas ; je n'y arriverai jamais !), etc.
Assouplir le cadre
Il ne s'agit en aucun cas de faire table rase de ses habitudes, et même si la remise en question s'avère nécessaire, elle ne doit pas représenter une démarche constante. Mais quand le cadre devient trop étriqué (répéter chaque jour les mêmes conduites du matin au soir), figé et rigide (refuser un rdv entre amis pour ne pas modifier son emploi du temps, s'énerver si les choses ne sont pas à la « bonne » place, etc.), revoir certaines habitudes limitantes peut offrir plus de souplesse ; une fois celles-ci repérées, il s'agira de fournir des efforts pour en changer. La finalité ? Faire évoluer le cadre afin de diversifier les expériences et de gagner en liberté d'action, sans lui retirer son pouvoir sécurisant.
Il ne s'agit en aucun cas de faire table rase de ses habitudes, et même si la remise en question s'avère nécessaire, elle ne doit pas représenter une démarche constante. Mais quand le cadre devient trop étriqué (répéter chaque jour les mêmes conduites du matin au soir), figé et rigide (refuser un rdv entre amis pour ne pas modifier son emploi du temps, s'énerver si les choses ne sont pas à la « bonne » place, etc.), revoir certaines habitudes limitantes peut offrir plus de souplesse ; une fois celles-ci repérées, il s'agira de fournir des efforts pour en changer. La finalité ? Faire évoluer le cadre afin de diversifier les expériences et de gagner en liberté d'action, sans lui retirer son pouvoir sécurisant.
Pour changer ses habitudes, une clé : la répétition !
Selon l'étude de Philippa Lally, chercheuse en psychologie de la santé, il faudrait en moyenne deux mois pour mettre en place une nouvelle habitude (66 jours exactement). Tout comme une habitude limitante aura des effets négatifs sur notre psychisme, la répétition de nouvelles conduites sur un temps donné engendrera des façons plus positives de percevoir, penser et éprouver.
Selon l'étude de Philippa Lally, chercheuse en psychologie de la santé, il faudrait en moyenne deux mois pour mettre en place une nouvelle habitude (66 jours exactement). Tout comme une habitude limitante aura des effets négatifs sur notre psychisme, la répétition de nouvelles conduites sur un temps donné engendrera des façons plus positives de percevoir, penser et éprouver.
- Faire la liste de toutes ses habitudes.
- Les questionner en vue de leur redonner UN SENS : quels bénéfices, limites ?
- Parallèlement, prendre conscience de ses habitudes mentales (je n'y arriverai jamais ; ça ne fonctionnera pas, etc.) au fur et à mesure qu'elles se présentent.
→ A chaque pensée limitante, faire systématiquement l'effort de reformuler mentalement : « je n'y arriverai jamais... » = « je peux le faire ! ».
- Écrire son projet (permet de prendre du recul) : motivations à changer, obstacles, solutions ; formuler l'habitude qui remplacera l'ancienne.
- LA REPETITION : répéter, répéter et encore répéter la nouvelle habitude, il n'y a pas d'autre secret, le cerveau fonctionne sur ce principe. Les répétitions des premiers temps seront capitales pour générer un automatisme.
Astuces pour passer à l'action :
- Utiliser des aide-mémoires (post-it, etc.).
- Commencer par les habitudes les moins difficiles à changer.
- Profiter de toutes les opportunités pour mettre en pratique le nouveau comportement.
Seules la pratique et l'endurance permettent d'entrevoir de nouveaux comportements et façons de penser plus positives. Je veille à rester bienveillant envers moi-même en respectant le rythme qui est le mien.
Pour conclure, je retiens que le stress psychologique naît de la difficulté à s'adapter : en apprenant à faire évoluer mes habitudes, j’entraîne ma capacité d'adaptation et donc ma résistance au stress.
«Il faut prendre très tôt de bonnes habitudes, surtout celle de savoir changer souvent et facilement d’habitudes.» Pierre Reverdy
Retrouvez Virginie sur son site : www.virginiemiliton.com