Si le débat de l'allaitement n'est pas nouveau, depuis quelques semaines, il revient sur le devant de la scène. Et pour cause, le 28 janvier 2016, la très sérieuse revue médicale anglaise The Lancet a publiée une méta-analyse dans laquelle elle rejoint une nouvelle fois les recommandations de l'OMS, de l'HAS, des professionnels de santé et de certaines associations : l'allaitement et plus particulièrement le lait maternel serait meilleur pour les nouveau-nés.
Un rapport qui déclenche de nombreuses réactions. Le journal Libération relaye le 2 février 2016 une pétition : Allaitement : Cessons de culpabiliser les femmes. Une tribune écrite qui commence à la première personne et dans laquelle les auteures féminines clament leurs droits à décider ou non d'allaiter, sans devoir culpabiliser. Il y est écrit : « Nous qui avons choisi le biberon serions de mauvaises mères, privilégiant notre confort au détriment de celui de nos enfants, refusant d'assumer nos fonctions biologiques. » Mauvaises mères ? Non. « Chaque femme doit avoir la liberté de choisir d'allaiter ou non et être respectée et accompagnée, quelle que soit sa décision » déclare ainsi la Coordination française pour l'allaitement maternel (CoFAM). Seulement, et c'est un fait, allaiter son enfant est meilleur pour sa santé. La CoFAM milite pour une meilleure information des mères, pour qu'elles puissent choisir en connaissance de cause, et pour une meilleure reconnaissance de l'allaitement afin que les femmes puissent concilier leur rôle de mère et leur vie professionnelle.
Le coup de gueule de la CoFAM est en ligne sur leur site internet
Plus d'informations sur coordination-allaitement.org.
Retrouvez les résultats de l'enquête de CoFAM sur allaitement et travail sur coordination-allaitement.org