« Où que j’aille, c’est moi que je rencontre.* »
Au fond, ne pas aimer qui nous sommes n’a pas beaucoup de sens, puisque c’est avec nous-même que nous allons passer toute notre vie ! Cela me rappelle Milou, le chien de Tintin, qui a peur de son ombre, ou encore un dessin animé de Tex Avery dans lequel le loup a beau fuir aux quatre coins de la planète, à chaque fois qu’il ouvre une porte il tombe sur lui-même ! Cette attitude est tragiquement comique. En effet, quel temps perdons-nous à courir loin de nous, à nous fuir ? N’aurions-nous pas plutôt intérêt à consacrer ce temps à nous rencontrer ? À apprendre à mieux nous connaître, mieux nous accepter, mieux nous traiter ? C’est le geste de la méditation de la bienveillance aimante.
Au fond, ne pas aimer qui nous sommes n’a pas beaucoup de sens, puisque c’est avec nous-même que nous allons passer toute notre vie ! Cela me rappelle Milou, le chien de Tintin, qui a peur de son ombre, ou encore un dessin animé de Tex Avery dans lequel le loup a beau fuir aux quatre coins de la planète, à chaque fois qu’il ouvre une porte il tombe sur lui-même ! Cette attitude est tragiquement comique. En effet, quel temps perdons-nous à courir loin de nous, à nous fuir ? N’aurions-nous pas plutôt intérêt à consacrer ce temps à nous rencontrer ? À apprendre à mieux nous connaître, mieux nous accepter, mieux nous traiter ? C’est le geste de la méditation de la bienveillance aimante.
« Il est temps de réhabiliter le droit à s’aimer soi-même. »
Cette affirmation, tirée du livre de Tal Ben- Shahar, Choisir sa vie, montre à quel point nous sommes mal à l’aise avec l’idée même de nous apprécier. Nous confondons l’orgueil et l’arrogance avec la confiance en soi. Exiger des autres qu’ils nous aiment, prétendre que nous sommes dignes d’amour et ne pas nous aimer nous-même n’est pas très cohérent. Rien n’est plus beau à voir qu’une personne qui assume entièrement ce qu’elle est, qui est en paix avec elle-même, ses limites et sa singularité qui font d’elle un être unique et aimable. Et souvent ces personnes, loin de donner l’impression d’être prétentieuses, font preuve de discrétion, voire d’humilité. Elles laissent de la place aux autres car elles n’ont pas besoin de prouver quoi que ce soit.
Cette affirmation, tirée du livre de Tal Ben- Shahar, Choisir sa vie, montre à quel point nous sommes mal à l’aise avec l’idée même de nous apprécier. Nous confondons l’orgueil et l’arrogance avec la confiance en soi. Exiger des autres qu’ils nous aiment, prétendre que nous sommes dignes d’amour et ne pas nous aimer nous-même n’est pas très cohérent. Rien n’est plus beau à voir qu’une personne qui assume entièrement ce qu’elle est, qui est en paix avec elle-même, ses limites et sa singularité qui font d’elle un être unique et aimable. Et souvent ces personnes, loin de donner l’impression d’être prétentieuses, font preuve de discrétion, voire d’humilité. Elles laissent de la place aux autres car elles n’ont pas besoin de prouver quoi que ce soit.
C’est ce qui me touche et ne cesse de me surprendre quand j’ai la chance de rencontrer certains grands pratiquants et maîtres de méditation : la bienveillance qu’ils ont pour eux-mêmes ! Ils n’essaient pas d’être quelqu’un d’autre ou de donner une bonne image d’eux, mais au contraire, ils semblent complètement à l’aise avec ce qu’ils sont, leurs particularités physiques ou intellectuelles, leur manière de parler, de marcher, de s’asseoir, de sourire ou de manger... Grâce à ces rencontres, je comprends que, loin des images fantasmées et exotiques du grand sage, imperturbable et au-dessus du reste de l’humanité, quelqu’un d’accompli est quelqu’un qui a réussi à s’assumer entièrement, qui a cessé de s’excuser d’être comme il est.
La grâce d’un sourire
Avez-vous déjà remarqué comme un sourire peut changer la qualité de notre humeur, la tonalité d’un moment ?... Que ce soit notre sourire ou celui offert par une amie, un professeur, un commerçant, une inconnue dans la rue.
Avez-vous déjà remarqué comme un sourire peut changer la qualité de notre humeur, la tonalité d’un moment ?... Que ce soit notre sourire ou celui offert par une amie, un professeur, un commerçant, une inconnue dans la rue.
Un sourire franc et spontané possède un incroyable pouvoir magique : celui de nous détendre sur-le-champ, d’ouvrir la situation et l’espace autour de nous. Il nous fait sortir de la rêverie ou des soucis dans lesquels nous étions perdus, pour nous ramener sans délai à un présent frais et vif. Quand quelqu’un nous sourit pour de bon, nous nous sentons légitimes, heureux, soulagés. Pourquoi nous infliger griefs et manques d’égards alors que nous pourrions simplement nous sourire et propager ce sourire ? C’est très phénoménologique, essayez : souriez et soudain vous vous prenez moins au sérieux, vos inquiétudes ont moins de prise, votre visage se détend, vous vous sentez mieux. Souriez et le paysage s’ouvre devant vous.
J’aime beaucoup, quand je prends le métro, voir une jeune femme qui sourit en recevant un texto. Son sourire me met tout de suite de bonne humeur, me connecte directement à une joie sans histoire, sans raison, sans objet.
La beauté du sourire offre une brèche qui nous permet de sortir de l’isolement que nous avons créé.
Cet article est extrait du livre La méditation de la bienveillance, de Marie-Laurence Cattoire, paru aux éditions Leduc.S
Retrouvez aussi Marie-Laurence Cattoire sur son blog, www.meditation-et-action.com