Pratiques d’utilisation, le change en couches jetables se fait en quelques gestes simples et rapides. Après la toilette du bébé, on ouvre une couche, on la pose et on jette celle qui est sale. On s’interroge peu sur tout le chemin parcouru par une couche entre notre maison ou le lieu de garde et encore moins sur le retraitement des déchets.
Pour fabriquer une couche jetable, tout d’abord, il faut un film plastique pour l’enveloppe extérieure et les bandes de protection afin d’éviter les fuites. Il est composé de polypropylène ou polyéthylène, fabriqués à partir d’hydrocarbures, principalement le pétrole, soumis à diverses réactions chimiques très polluantes pour l’environnement.
Pour la partie centrale, une couche de cellulose permet de contenir les urines et les matières solides. La cellulose est élaborée par l’action de solutions chimiques qui dissolvent une partie des constituants du bois et éliminent la lignine. De grandes quantités d’eau sont nécessaires à la fabrication de la cellulose. En fonction des pâtes élaborées, des modes de fabrication et des installations industrielles, les eaux rejetées dans les rivières entraînent une pollution plus ou moins importante mais bien réelle.
Aussi, la couche est blanchie au chlore pour permettre effectivement d’avoir un produit bien blanc et donc bien « propre » mais au prix d’une pollution catastrophique. Lors du processus d’incinération, le chlore contribue à la formation de dioxines toxiques pour la santé humaine.
Pour augmenter les capacités d’absorption et diminuer l’épaisseur de la couche, à l’intérieur, un gel chimique, des cristaux de polyacrylate de sodium ou SAP, peut absorber jusqu'à 80 fois son poids en eau. L’impact sanitaire et environnemental de ce produit est important car il n’est pas biodégradable.
Enfin, pour confectionner des couches jetables, les usines de fabrication sont gourmandes en électricité. Le bilan écologique et la pollution de la couche d’ozone, liés au transport, ne sont jamais pris en compte.
Tous ces produits ont un impact environnemental :
Pour fabriquer une couche jetable, tout d’abord, il faut un film plastique pour l’enveloppe extérieure et les bandes de protection afin d’éviter les fuites. Il est composé de polypropylène ou polyéthylène, fabriqués à partir d’hydrocarbures, principalement le pétrole, soumis à diverses réactions chimiques très polluantes pour l’environnement.
Pour la partie centrale, une couche de cellulose permet de contenir les urines et les matières solides. La cellulose est élaborée par l’action de solutions chimiques qui dissolvent une partie des constituants du bois et éliminent la lignine. De grandes quantités d’eau sont nécessaires à la fabrication de la cellulose. En fonction des pâtes élaborées, des modes de fabrication et des installations industrielles, les eaux rejetées dans les rivières entraînent une pollution plus ou moins importante mais bien réelle.
Aussi, la couche est blanchie au chlore pour permettre effectivement d’avoir un produit bien blanc et donc bien « propre » mais au prix d’une pollution catastrophique. Lors du processus d’incinération, le chlore contribue à la formation de dioxines toxiques pour la santé humaine.
Pour augmenter les capacités d’absorption et diminuer l’épaisseur de la couche, à l’intérieur, un gel chimique, des cristaux de polyacrylate de sodium ou SAP, peut absorber jusqu'à 80 fois son poids en eau. L’impact sanitaire et environnemental de ce produit est important car il n’est pas biodégradable.
Enfin, pour confectionner des couches jetables, les usines de fabrication sont gourmandes en électricité. Le bilan écologique et la pollution de la couche d’ozone, liés au transport, ne sont jamais pris en compte.
Tous ces produits ont un impact environnemental :
- 4,5 arbres sont nécessaires pour fabriquer la pulpe utilisée dans les couches jetables pour 2 ans ½ d’utilisation, et 67 kg de pétrole brut sont utilisés pour leur obtention ;
- la fabrication de couches jetables utilise 3.5 fois plus d'énergie, 8 fois plus de matières premières non renouvelables et 90 fois plus de matières renouvelables que les couches lavables ;
- de la naissance à la propreté, un enfant a besoin en moyenne de 6000 couches jetables, soit envriron une tonne ! Cela correspond à 40 % des déchets ménagers par famille avec un bébé et à 4 % des déchets domestiques en général ;
- dans un site d'enfouissement, le temps de décomposition est de 250 à 500 ans environ pour une couche jetable contre 20 à 60 ans pour une couche en tissu.
- la durée de vie moyenne d’une couche jetable est de 4 heures contre 3 ans minimum pour une couche lavable.
La santé du bébé est également remise en cause :
L’utilisation des couches jetables conventionnelles peut provoquer des érythèmes fessiers car elles contiennent souvent des parfums ou produits allergisants. De plus, en raison du fort pouvoir du gel absorbant, elles n’encouragent pas l’utilisateur à changer souvent le bébé. La couche macère et les bactéries se développent.
D'après l'étude du Dr Carl-Joachim Partsch, médecin en chef, la température des testicules des petits garçons est bien supérieure dans une couche jetable que dans une couche lavable où la culotte de protection est bien respirante, en particulier si elle est en laine par exemple. Il est probable que le port de couche jetable soit mis en cause par rapport à la stérilité masculine et le cancer des testicules.
De nombreux produits toxiques ont été retrouvés dans les couches jetables ces dernières années :
- du polychloroprène (PCP), une sorte de caoutchouc synthétique qui peut provoquer des allergies graves, voire même le choc anaphylactique ;
- du benzol, mélange d'hydrocarbures reconnu cancérigène et pouvant provoquer de l'asthme, ;
- des furanes ou polychlorodibenzo-furanes (PCDF), une famille de molécules chimiques, très toxiques pour l'homme et l'environnement et de la dioxine, sont impliquées dans des dérèglements hormonaux, des déficiences immunitaires, des troubles de la fertilité et des troubles du développement neurologique ;
- du tributyle étain (TBT), biocide utilisé comme pesticide, il perturbe le système immunitaire et hormonal. Rien que ça !
Enfin, si l’achat des couches jetables se réalise au fur et à mesure des besoins, il représente un budget conséquent, qui n’est pas toujours pris en compte dans le temps :
- compter environ 850 € pour des couches jetables discounts et 2000 € pour des couches de grandes marques pour un bébé pendant 2 ans ½ d’utilisation.
Dossier réalisé par : Cerise Cannelle