L'huile qu'on tire de ses graines renferme de l'acide gamma-linolénique (AGL), un acide gras de type oméga 6 qui, normalement, se forme dans l'organisme à partir des acides linoléiques fournis par l'alimentation (la teneur en acides linoléniques peut atteindre 14%). Or, dans certaines situations, l'organisme a du mal à produire de l'AGL : diabète, eczéma, mastalgie, infections virales, hypercholestérolémie, alcoolisme, syndrome prémenstruel, acné, psoriasis…
En Grande-Bretagne, l'huile d'onagre est reconnue officiellement pour le traitement de l'eczéma et de la mastalgie. On utilise des préparations d’huile d’onagre en gélules (la dose quotidienne recommandée chez l’adulte, répartie en 2 fois, est de 4 à 6 g et chez l’enfant de moins de 12 ans, de 2 à 4 g). Les traitements ne sont pas inférieurs à 4-12 semaines.
Ainsi que dans les cas de carence en vitamine B6, en zinc, en magnésium, en calcium ou en biotine. Il semble également que les femmes aux prises avec le syndrome prémenstruel souffrent d'une carence en AGL, de même que les enfants atteints du déficit de l'attention ou hyperactivité. D'où l'intérêt de l'huile d'onagre qui apporte à l'organisme une source d'AGL prêt à être utilisé.
Cette posologie générale est donnée à titre indicatif. Pour plus de précisions, demandez conseil à votre pharmacien.