Pour parler de hiérarchie entre les labels, il faut d’abord définir, par quels critères se mesure la qualité d’un label. Pour moi, deux des questions centrales sont les suivantes :
- L’utilisation d’huiles estérifiées, déjà évoquée.
- La question si l’eau peut être intégrée dans le calcul du taux bio. Tant que le taux bio peut largement reposer sur les parties aqueuses d’hydrolats, on ouvre la porte à une qualité bio amoindrie.
Juste pour illustrer brièvement mon propos : Un certain nombre de produits ne pourraient pas obtenir de certification BDIH – tout simplement car le taux d’huiles estérifiées est trop élevé.
Selon la nouvelle certification NaTrue, un nombre non négligeable de produits portant le label Ecocert et Cosmétique Charte Cosmebio ne pourraient pas être classifiés en tant que "bio". Par exemple, parce que l’eau (l’eau des hydrolats) ne peut pas être intégrée dans le calcul des taux bio.
NaTrue exige par ailleurs, que les produits contiennent une partie naturelle bien définie et qu’ils puissent seulement contenir une partie de composants proches du naturel. Les huiles estérifiées ne font pas partie des composants naturels, mais seulement des composants proches du naturel.
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