Le label Eko de Skal : il ne se soucie pas uniquement de la culture proprement dite, mais également de la transformation du coton ou de son emballage. Pas question donc, d’utiliser du chlore par exemple pour le blanchiment, ou des teintures à base de colorants cancérigènes et substances allergènes, ni de métaux lourds. Les conditions sociales de production sont également examinées et la fabrication doit se faire dans le respect des Droits de l'Homme.
Si le label Eko est d’origine hollandaise, les labels RvA et KbA fonctionnent suivant la même philosophie et ont une portée plus internationale.
Le label BioRe : créé en 1997 en Suisse, il certifie que le coton est issu de l’agriculture biologique, qu’aucun produit chimique n’est utilisé pour la teinture, que le blanchiment se fait à l’oxygène et que l’ennoblissement se fait sans formaldéhyde. Il milite également pour que les exploitants adoptent une culture diversifiée afin de remplacer la monoculture et limiter ainsi les dégâts sur l'environnement. De même, avant d'être rejetées, les eaux usées sont traitées. Enfin, il garantit des conditions de travail correctes pour les salariés et les producteurs. En France, vous pouvez retrouver certains de ses partenaires (Monoprix avec les marques Bout’chou, CFK, Autre ton, Derby et la société Seyes).
Le label Demeter : il se trouve sur des textiles issus de l’agriculture biodynamique. Ce type d’agriculture existe depuis 1924 et a pour but de soigner la terre, régénérer les sols et de favoriser l’intégration, au sein d’un même domaine agricole, des animaux d’élevage et des cultures. Il porte une attention particulière au respect des animaux. Et bien sûr, ce label satisfait aussi les exigences du règlement européen sur l’agriculture biologique.
Le label Textile biologique contrôlé par EcoCert : il concerne les tissus dont 95% au moins des fibres sont issues de l’Agriculture Biologique. Pour son jumeau, le label Textile à base de fibres biologiques, entre 70 et 95% des fibres sont issues de cette agriculture. Dans les deux cas : 95% des fibres sont naturelles et 5% de fibres synthétiques maximum sont acceptées dans le cas où la nécessité technique impose leur usage.
Le label AB : il certifie uniquement qu’au minimum 95% des ingrédients sont issus de l’agriculture bio. Mais malgré le sérieux et le caractère officiel du label, il a été supplanté par Demeter qui est plus exigeant.
Le label Naturtextil : fondé par l’Association Internationale des Textiles Naturels, l’acquisition de ce label allemand se fait sur des critères évolutifs. Il garantit que les produits sont issus de l’agriculture bio et fabriqués à base de fibres 100% naturelles. Il veille également à ce que les produits utilisés en production ne contiennent aucune substance dangereuse pour la santé ou l’environnement, et n’oublie pas le respect des critères sociaux.
Les labels Oko test 100 et 1000 : le premier garantit l’absence de substance indésirable pour la santé et pour la peau (chlore, colorants, pesticides) et le deuxième garantit en sus que les entreprises de production respectent des directives écologiques sévères sur leur mode de fabrication (comme par exemple les économies d’énergie). Mais attention, avec ce label, les textiles ne sont pas spécifiés bio. Ils doivent donc toujours être accompagnés d’un engagement ou d’un label bio.
N’oublions pas d’indiquer qu’il existe d'autres labels et sigles comme Le point vert, les logos « A jeter », « Préserve la couche d’ozone » et « matériaux recyclables » et enfin, la mention « Préserve l’environnement ». Totalement légal, chacun des sigles suivants a une signification précise mais leur mention sur un emballage ne garantit en rien la mise en œuvre d’une démarche environnementale.
Pour connaître les différents cahiers des charges de la mode bio, lisez notre article sur le sujet.
A consulter :
http://www.eco-sapiens.com/infos-les-labels.php?plus=AB