Le coton bio fait fureur, toutes les marques de mode conventionnelle s’y mettent du tee-shirt au jean. Opportunisme ou réelle prise de conscience, gageons qu’il ne s’agisse pas d’un effet de mode.
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La culture du coton est la plus polluante de la planète : utilisant 24% des pesticides vendus dans le monde, la culture du coton traditionnel représente seulement 2,4% de la surface agricole mondiale. Au 3ème rang après le blé et le riz pour la consommation d’eau, cette culture intoxique chaque année un million de personnes et tue 22 000 ouvriers en raison des produits chimiques utilisés.
Même s’il n’est pas totalement indemne pour la planète, le coton bio limite les dégâts. En effet, seule la production de coton est certifiée biologique mais on ne s’habille pas encore d’une boule de coton bio… La transformation de ce coton bio passe par une série de traitements toxiques : blanchiment au chlore, teintures contenant des métaux lourds, résines synthétiques anti froissement au formaldéhyde, etc. Pour cette phase de transformation du coton bio, deux labels existent : Öko-Tex pour la teinture et EKO, un label plus global délivré par Skal.
En sa faveur, la culture du coton bio se fait conformément aux règles d'un commerce équitable, où les normes sociales des salariés sont respectées. Le coton bio respecte la fertilité du sol et la biodiversité. Enfin, le coton bio protège les nappesphréatiques.