"Les Miss Terriennes", c'est le nouveau réseau à l'initiative d'Estelle Morillon, miss bio 2018 et Léa Garson, 1ère dauphine. Une belle suite au concours La Miss Bio, qui, grâce à des femmes généreuses et volontaires, a déjà soutenu financièrement 24 associations. Nos 2 Miss allient donc leur talent pour offir une tribune aux anciennes participantes et leurs associations. Elles nous racontent.
Que retenez-vous du concours La Miss Bio ?
Léa : C'était vraiment une belle expérience et une joie de pouvoir faire remporter un chèque de 2000€ à l'association Générations Cobayes, le mouvement de jeunes engagés qui informent et agissent contre les pertubateurs endocriniens.
Estelle : Le concours La Miss Bio est pour moi plus qu’un concours. Il est passeur de messages, il sensibilise sur des sujets importants et valorise de belles initiatives. Que Sea Shepherd (ONG de défense des océans ndlr) puisse recevoir 5000 euros grâce à ma participation est une grande chance, et un immense cadeau.
Comment est né le projet "Les Miss Terriennes" ?
Léa : A la fin de La Miss Bio, on s'est posé la question "et après ?" Chacune des dix lauréates avait un profil intéressant et était animée, comme nous, par une cause profonde aux valeurs humanistes et écologiques. Le concours existant depuis huit ans, de nombreuses femmes avaient affiché leur volonté de faire avancer la société positivement. On s'est dit que l'histoire de ces femmes pouvait en influencer d’autres à se lancer ou rallier des personnes aux causes qu’elles défendent.
Estelle : On avait eu la chance de pouvoir s’exprimer, on voulait que ça continue et que chacune partage son expérience. On a donc décicé de mener une série d'interviews des anciennes Miss Bio. Ce projet est aussi un bon prétexte pour se rassembler, se connaître et créer un vrai réseau de femmes engagées.
Qu'est-ce qui vous a inspiré cet élan ?
Estelle : Une collègue m'a demandé si j'allais mener des actions suite à mon élection, et j'ai eu l'idée des Miss Terriennes. Au même moment, Léa me parle d'un projet similaire. Une belle synchronicité !
Léa : Dans ma transition écologique personnelle l’obstacle que je rencontre le plus souvent est celui de me sentir seule avec mon combat. Ce qui me fait tenir et persévérer, c’est de rencontrer des personnes qui partagent les mêmes aspirations que moi. Ces échanges boostent l'énergie que je veux consacrer aux causes qui me font vibrer. Ça me rappelle qu’en fait, dans ce combat, je suis loin d'être seule.
Concrètement, quelles actions souhaitez-vous mener avec "Les Miss Terriennes" ?
Léa : On voudrait contacter ces femmes, plus inspirantes les unes que les autres, et leur laisser la parole afin que leur expérience profite à toutes les lectrices de FemininBio. Nous allons réaliser des interviews dans lesquels chacune pourra raconter son parcours et ses projets.
Estelle : En reliant toutes ces femmes entre elles nous espérons créer un véritable réseau d'action féminin et engagé. Une suite au concours "La Miss Bio" pour propager positivement cette vague d’énergie féminine et en inspirer de nouvelles. Rien que d’en parler, j’en pétille déjà !
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