Si vous êtes malade :
La mère fébrile peut poursuivre l’allaitement maternel : elle donnera ainsi à son bébé les anticorps pour le protéger contre son infection.
Peu de médicaments sont incompatibles avec l’allaitement. Tout traitement utilisé en pédiatrie peut être donné à une mère allaitante. Dans l’ensemble, l’enfant recevra moins de 1% de la posologie maternelle. Pour des traitements plus spécifiques (comme les psychotropes par ex.), la meilleure approche est de poursuivre l’allaitement pendant le traitement médical en attendant d’obtenir plus d’informations auprès de personnes compétentes.
La fatigue maternelle n’est pas liée à l’allaitement. C’est le fait des’occuper d’un jeune bébé qui est fatigant. Par ailleurs la prolactinea un effet relaxant et l’ocytocine a un pouvoir somnifère (ce qui aidela mère à s’endormir facilement après la tétée).
Si vous avez une mastite :
La mastite (autrefois appelée lymphangite) est favorisée par la fatigue, les lésions du mamelon, et surtout par le mauvais drainage du sein. Le traitement est donc le repos et surtout la poursuite de l’allaitement (et non pas l’arrêt) avec des tétées fréquentes du côté atteint et en changeant la position du bébé. Si les signes persistent ou s’ils sont importants d’emblée, on débutera une antibiothérapie à visée antistaphylococcique.
Si votre bébé a des selles liquides :
Les selles d’un bébé nourri au sein sont jaunes, granuleuses, fréquentes, molles, voire liquides : ce n’est pas de la diarrhée.
Après le 1er mois, les selles peuvent devenir rares, à raison d’une selle tous les 3-4 jours, voire plus rarement encore : ce n’est pas de la constipation et il n’y a pas de traitement si les selles gardent leur aspect habituel.
Les urines doivent être claires et abondantes. Avoir 5 à 6 couches bien mouillées est le meilleur critère d’une bonne lactation.