Des expériences de culture de cellules in vitro soutiennent la thèse selon laquelle la vitamine D aurait des effets antiviraux directs.
On avait déjà remarqué que des animaux supplémentés en vitamine D résistaient mieux à la grippe. Lors de la récente épidémie de grippe A H1N1, des constatations semblables ont été faites au Canada et aux USA. Les personnes qui ont un bon statut vitaminique D ont une meilleure résistance à l’infection grippale. Les autorités sanitaires ont ainsi demandé, depuis que ces observations ont été réalisées, que l’on donne de la vitamine D lors des périodes d’épidémies grippales.
Des chercheurs se sont penchés également sur les cas de décès au cours de la pandémie de grippe espagnole aux Etats-Unis en 1918-1919. Ils ont étudiés ceux liés à la fois au virus de la grippe, et imputables aux infections pulmonaires bactériennes secondaires. Cette enquête menée à partir des données disponibles dans plusieurs états a montré une relation étroite entre le taux d’ensoleillement, été comme hiver, et la gravité des infections. Ils se sont basés sur la quantité d’ultraviolet B (UVB) comme indicateurs du statut de la population en vitamine D. Des corrélations très importantes ont été retrouvées : il y avait bien moins de décès, tant l’hiver que l’été, les jours de bon index UV, que ce soit pour la pneumonie ou pour la grippe.
Ce texte est un extrait du livre Vitamine D hormone solaire source d'éternelle jeunesse aux éditions Clara Fama.
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