Ce 8 juillet, Dominique Eraud, membre du comité éthique de FemininBio, médecin, acupuncteur, phytothérapeute et nutritioniste participe à une agora de 16h à 18h avec Catherine Dolto médecin, haptonome, artiste, écrivain et Odile-Myriam Ouachée, médecin et acupuncteur, dans le cadre des Dialogues en humanité qui se déroulent à Lyon.
Né en 2002 à Johannesburg, le mouvement des Dialogues en humanité se définit comme un forum mondial sur la question humaine. Au départ à Lyon (Parc de la Tête d'or) puis sur tous les continents, il permet de rencontrer dans la bienveillance et la convivialité des citoyens du monde entier de tous âges, profils, professions… pour tisser des liens et agir ensemble.
Le principe ? Dans un cercle, sur un thème, chacun ôte sa « casquette », écoute, parle vrai, témoigne et propose, dans le respect mutuel et l'ouverture. Les Dialogues en humanité s'adressent à tous, partout dans le monde. C'est une autre façon de vivre qui émerge aujourd'hui: positive, généreuse, bienveillante.
Quel est le thème cette année ? « Apprends-moi à danser sous l’orage et nous vivrons des jours heureux… ». Inspiré de la citation de Sénèque (philosophe romain, 1er siècle « La vie, ce n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est d’apprendre comment danser sous la pluie »), ce thème fait écho aux dernières nouvelles des violences armées armées au Moyen Orient, attentats en Europe, régressions politiques aux États Unis, au Brésil, en Turquie.
Nombre d’êtres humains à travers la planète subissent ainsi l’orage des violences climatiques bien sûr, mais aussi des tourbillons politiques, sociaux, écologiques. Dans ces conditions, il est parfois difficile de voir loin quand la tempête fait rage, de mesurer ce que nos petites actions mettront finalement comme couleurs dans la grisaille planétaire…
Ainsi, Dialogues en humanité a pour vocation de mettre en avant les oasis ensoleillées qui expérimentent de nouveaux modes de vie, ces associations, communautés, peuples qui construisent des alternatives au défaitisme, à la morosité, à la misère. Ce mouvement montre que nous ne sommes pas obligés de baisser la tête en attendant la fin de la tempête ! Au contraire, de plus en plus d’êtres humains apprennent à danser sous l’orage.
