Pourquoi vous êtes-vous présentée au concours la Miss Bio ?
J'avais découvert ce concours l'année dernière, grâce à Eloïse Moigno qui faisait partie des finalistes.
L'idée de permettre à une femme engagée de soutenir une association environnementale grâce à SO' BiO Etic est vraiment géniale.
Alors lorsque FemininBio a réalisé un appel à candidature cette année, je me suis dit : pourquoi pas moi ?
J’ai envie d'avoir l'occasion de parler de mon engagement pour la mode responsable, et j'aimerais vraiment pouvoir soutenir de façon concrète une association.
Vous êtes l'ambassadrice de l’association Plastic Odyssey. Pourquoi avoir choisi de soutenir cette association en particulier ?
Le choix a été difficile parmi les nombreuses associations membres de 1% for the planet, mais le projet de Plastic Odyssey m'a vraiment conquise.
La problématique du plastique qui pollue les océans est majeure, et Plastic Odyssey y répond de façon ambitieuse, concrète et innovante.
Les fondateurs ont décidé de créer des machines capables de transformer le plastique qui pollue les océans en carburant et en objets, ce qui permet de donner de la valeur à ces déchets et de créer une véritable économie autour du recyclage, avec de nouveaux emplois liés à la collecte et à la transformation des déchets.
De plus, la technologie de ces machines est en open source, c’est-à-dire qu’elle peut être partagée et reproduite par tous. Diffuser ces technologies, c’est apporter une solution non seulement à la pollution marine, mais aussi à la pauvreté et à notre dépendance aux énergies fossiles.
Leur catamaran, propulsé uniquement grâce à du carburant produit à bord et issu de déchets, va voyager tout autour du monde pendant trois ans afin de partager leurs solutions avec les populations côtières. C'est une proposition vraiment complète pour créer de la valeur autour des déchets plastiques à l'échelle de la planète.
Quel projet financera la dotation de notre partenaire SO' BiO étic si vous êtes élue Miss Bio 2018 ?
Plastic Odyssey construit actuellement un prototype de ce bateau, ainsi que des machines capables de recycler le plastique.
Si je suis élue Miss Bio 2018, la dotation leur permettra de financer la construction d'une machine supplémentaire et libre de tout brevet à embarquer dans leur voyage : "L'extrudeuse", capable de transformer les déchets plastiques en objets (plaques, pavés...). Ce sera donc une technologie majeure pour recycler les déchets plastiques à apporter aux personnes qu'ils vont rencontrer lors de leur voyage, et donc un moyen supplémentaire de rendre les déchets plastiques trop précieux pour être abandonnés dans les océans.
Quel message souhaitez-vous passer à nos lectrices pour les encourager à voter pour vous et votre association ?
Aujourd'hui, 50% des coraux ont disparu dans les Caraïbes, un “septième continent” de 1,6 million de km2 de déchets plastiques (soit trois fois la taille de la France métropolitaine) s’est formé dans le Pacifique et cela représente à peine 1% de la pollution.
Le plastique ne reste pas en surface mais coule ou se fragmente en micro-particules et devient impossible à récupérer.
Il faut remédier à cette situation, et vite !
'éducation est importante, mais aider à valoriser ces déchets, à les transformer en une ressource qui a de la valeur est nécessaire pour que la pollution soit stoppée à la source.
En soutenant ma candidature pour l'association Plastic Odyssey, vous aiderez à lancer une économie circulaire autour des déchets. En les rendant précieux, vous vous assurerez qu'ils ne soient plus déversés et abandonnés dans la mer mais soigneusement conservés afin d'être recyclés, et vous aiderez à proposer une alternative aux carburants issus du pétrole.
Avez-vous un blog ou une activité liée à la protection de l'environnement que vous auriez souhaité partager avec nos lectrices ?
J’ai choisi de m’engager pour la mode responsable en créant avec une amie Olly, une marque de lingerie en coton bio. En effet, il me semble qu’il est primordial de porter des fibres naturelles et des textiles sans produits nocifs sur cette zone du corps si sensible.
Mais lorsque nous avons cherché pour nous-mêmes de la lingerie qui soit à la fois jolie et bio, nous n'en avons pas trouvé qui nous séduise autant par son style que par ses engagements. C’est ainsi que l’idée de créer notre propre marque de lingerie, à la fois belle et responsable, a germé.
Avec Olly, nous voulons proposer une alternative saine et écologique à toutes les femmes qui ont envie de consommer mieux sans renoncer au style.
Nos jolies culottes sont en coton bio certifié GOTS, les teintures sont labellisées Oeko-tex 100 (sans produits nocifs) et elles sont confectionnées en Hongrie dans de bonnes conditions de travail. Ce projet me passionne et j’espère le voir grandir suffisamment pour proposer à tous des dessous non nocifs