A quelques semaines des élections, la 7ème semaine pour les alternatives aux pesticides prend un tour particulier. Les organisateurs comptent bien en profiter pour interpeller les candidats sur le sujet. Mais les politiques ne sont pas les seuls à être sollicités. L’évènement s’adresse à tous : c’est ensemble que pourra construire un futur sans pesticides.
La France reste le premier pays européen consommateur de pesticides, avec une consommation en hausse malgré les décisions du Grenelle de réduire les pesticides de 50% d'ici 2018. Depuis le début de l’année, les dangers liés aux pesticides ont été plus d’une fois à la une : condamnation de Monsanto pour intoxication de Paul François à l’herbicide Lasso, demande du rapporteur du Conseil d’Etat de réexaminer l’autorisation de l’herbicide Round-Up Express… Il est tant d’agir !
Cette année encore, la semaine anti-pesticides prend une tournure internationale : 18 pays participent à l’opération, en Europe (Belgique, Royaume-Uni, Allemagne, Suisse, Espagne, Slovénie), mais aussi en Afrique (Burkina-Faso, Mali, Ouganda, Sénégal, Togo, Maroc, Congo, Tanzanie, Tunisie) et ailleurs, comme le Tadjikistan, les Iles Maurice et la Géorgie.
Plus de 600 évènements sont déjà programmés dans ces pays. Quelques "morceaux choisis" en France : une campagne d’affichage dans tous les parcs et jardins de Paris, week-end du jardinage écologique dans les 59 magasins Botanic (les 24 et 25 mars prochains), 10 000 repas bio servis dans les cantines scolaires du Var, initiative « les pesticides ont la vie dure, changeons de culture ! » en Alsace, « Construisons un avenir sans pesticides, c’est possible » en Pyrénées Orientales, des dizaines de conférences, débats sur l’eau, les abeilles, l’alimentation, la biodiversité... Pour connaitre le programme d’ici et d’ailleurs, rendez-vous sur le site de la Semaine sans pesticides.
Voir aussi :
Pesticides ? Nos enfants n’en ont pas besoin pour bien pousser !