Après avoir arpenté un peu toutes les rédactions de mode de la planète, Jules découvre la photographie digitale. Elle saisit l’occasion pour plonger, la tête la première, dans une version plus artistique de son travail en mélangeant ses deux influences de toujours : la nature et l’architecture.
Dans la mouvance de la peinture aborigène, qui utilise des formes graphiques et abstraites pour capturer l’âme des paysages, elle travaille à établir un nouveau regard sur la nature. Utilisant ses détails, textures, couleurs et lumières, elle réorganise les éléments afin de rendre visible ce qui en fait la quintessence. Le résultat est surprenant !
Elle aurait pu en rester là, et exposer dans les galeries du monde entier, mais au détour d’une commande pour l’architecture intérieure d’un hôtel, la déco fait son entrée en scène. Depuis, son travail revêt multiples formes : photo bien sûr mais aussi abat-jour, stickers transparents, papier peint, revêtement de sol et de mobilier…
Consciente du fait qu’il faut à tout prix préserver la nature, elle recycle tous ses matériaux et avant d’acheter des produits, elle fait des recherches sur les pratiques et les principes environnementaux des fabricants. Ainsi, elle utilise une toile faite à partir de coton recyclé, le “rag trade“ (littéralement les vielles fringues) et fut la première photographe à expérimenter pour ses tirages le papier de bambou à 95% bio. Une démarche cohérente et complète à laquelle on ne peut qu’adhérer !
Pour découvrir son travail : Jules Ober
Et pour se procurer ses travaux (de 300 à 1000 € et sur devis pour des projets d’envergure), Jules est représentée par la galerie Architextura à Barcelonne : Architextura