Président du Laboratoire Science et Nature dont vous connaissez sûrement certaines marques telles que Guérande, Body Nature, PROsens ou Centifolia, Olivier Guilbaud est un pionnier en matière de RSE. A la tête d'une société qui produit une large gamme de produits bio utilisant des matières premières d'excellente qualité, il a choisi d'en commercialiser une partie à travers un vaste réseau de vente à domicile. Il fait ainsi vivre le lien social autour d'ateliers à partager entre les conseillères et les clientes. Fidèle à sa maxime préférée "Il n'est de richesse que d'hommes" il a souhaité nous livrer son point de vue sur la crise sanitaire, écologique et sociale que nous traversons.
#Après
L’avez-vous remarqué ? Les arbres bourgeonnent, les fleurs égayent les jardins, les oiseaux chantonnent. La Nature suit son rythme indépendamment des aléas de nous autres humains… La situation est exceptionnelle et l’heure n’est pas encore à la polémique mais bien de suivre les consignes définies pour lutter contre cette épidémie. Mais à qui profite la situation ? Personne je pense. Mais en y réfléchissant bien, il y a bien 2 points à remarquer.
Notre Planète vit un véritable répit
L’humanité avait consommé autant de ressources naturelles que ce que la Terre peut renouveler dans la même année, le 29 juillet, en 2019. En 1999, le jour de « dépassement » était le 1er octobre, soit 2 mois d’accélération en 20 ans… Nous vivons à crédit et notre dette devrait donc diminuer un peu en 2020.
Nous vivons un retour à l’essentiel
Dans nos actions du quotidien : manger, se protéger. Dans nos comportements, avec des valeurs retrouvées de solidarité et de bon sens. C’est aussi la prise de conscience des métiers essentiels parfois méprisés ou mal considérés, autour des professionnels de santé, de l'alimentaire, de la logistique… C’est la prise de conscience du besoin d’entraide.
Une parenthèse particulière… Mais après ?
Et si le virus était l’antidote ?
... À l’individualisme forcené, au mépris des cycles naturels, à la course au succès individuel plus que collectif ? Accélérateur de changement, en quelques jours il a transformé le monde pour une nouvelle organisation guidée par des principes essentiels : la sécurité et la solidarité. Sans faire de mauvais esprit, cette particule microscopique infectieuse, est l’exemple poussé à l’extrême des actions radicales nécessaires pour diminuer le réchauffement climatique. Une action mondiale ! Certes le virus tue. Mais ce qui le fait agir, c’est bien un mode de vie empreint de pollution, stress, déséquilibre de vie et malbouffe. Et après ? Restons en guerre sur d’autres fronts, plus impactant pour le long terme. Restons solidaires.