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Quel gel-douche choisir en cosmétique bio ?

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Laurence Wittner
Laurence Wittner
Mis à jour le 25 février 2021
Comment bien choisir les tensioactifs ces "faiseurs de mousse", dans nos gels douches bio ? Décapants, protecteurs, naturels ou synthétiques, Laurence Wittner nous aide à y voir plus clair.

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Au naturel : quel gel-douche choisir ?

Plus besoin de soude pour assurer la saponification, les gels-douche moussent grâce aux tensioactifs… à choisir avec discernement.
 
La couleur, l’odeur, la qualité et la persistance de la mousse : voilà les critères qui font la différence pour un gel-douche. Et la douceur, évidemment. Qui ne se repère pas forcément au mot « DOUX » inscrit en gros sur l’étiquette, mais plus sûrement à la composition, et notamment au type de tensioactif que contient le produit.
 
Indispensable tensioactif
Ce composé un peu magique est capable de se mélanger de façon homogène avec des composés qui en principe ne fusionnent pas. Comme l’huile et l’eau, par exemple. Tout en nettoyant et/ou moussant et/ou émulsifiant les savons liquides, gels-douches et autres shampooings. Mais il en existe de plusieurs catégories, dont les bulles mousseuses ne se valent pas.
 
Bulles protectrices
Hydratants végétaux, fleurs et eaux florales, extraits de fruits, huiles essentielles et végétales, protéines de blé… autant de composés qu’on aime retrouver dans un gel-douche. Avec les tensioactifs parmi les plus acceptables, bien sûr.
 
– Les non ioniques figurent parmi ceux dont la tolérance cutanée est la meilleure, mais moussent peu, ce que le consommateur a encore du mal à accepter. (À noter cependant que ce n’est pas la mousse qui lave ; quand elle apparaît, on est déjà propre !) Ils nettoient comme les autres pourtant, mais tout en douceur, comme les dérivés du méthylglucoside.
– Les amphotères réussissent l’exploit d’être moussants, détergents ET antistatiques, tout en étant bien tolérés par la peau. C’est le cas des dérivés de la bétaïne, comme la Cocamidopropyl betaine. Inconvénient : ce sont des produits chers. Voilà pourquoi on ne les retrouve que dans les cosmétiques revendiquant un certain niveau de qualité.
 
Bulles explosives
Pas de secrets, à côté des conservateurs les plus suspects ou des colorants les plus problématiques, on trouve aussi les tensioactifs les plus irritants. Un cocktail à éviter !
 
– Les anioniques sont très détergents, très moussants et… très bon marché. Le plus connu est le Sodium lauryl sulfate. Ils s’avèrent aussi très décapants et particulièrement irritants. C’est pourquoi ils tendent à être remplacés par leur forme éthoxylée (par exemple le Sodium laureth sulfate), mieux tolérée par la peau mais au processus de fabrication polluant.
– Les cationiques sont réputés les plus irritants. Peu moussants, ils ont en revanche la faculté de se fixer à la kératine du cheveu, et on les retrouve plus souvent dans les shampoings et après-shampooings pour leurs propriétés antistatiques. Les ammoniums quaternaires font partie de cette famille (Quaternium et autres Polyquaternium…).
Laurence Wittner

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