Mon blog, c'est un joyeux mélange de beaucoup de choses, des sujets sérieux et pas sérieux du tout, de jolies photos, des échanges, de la spontanéité et de l’authenticité. Un blog futile pour filles futées depuis 4 ans !
Ton dernier coup de cœur engagé ?
La marque canadienne de sacs vegan Matt & Nat qui propose deux belles collections de maroquinerie cruelty free par an et qui travaille aussi dans le respect des humains puisqu’ils font fabriquer leurs produits dans des usines qui garantissent des conditions de travail dignes aux salariés. Par ailleurs, ils veillent à rechercher les matières alternatives au cuir les moins polluantes possibles et la doublure de tous leurs sacs est réalisée à partir de 21 bouteilles en plastique recyclé. J’en possède deux et j’en suis pleinement satisfaite.
Ton dernier coup de gueule engagé ?
Le retour de la fourrure partout sur les cols de manteaux, l’air de rien. Rien ne justifie son utilisation et c’est une industrie qui ne devrait même plus exister en 2015 ! Je ne comprends pas que des personnes s’émerveillent devant leurs chats et dans le même temps, portent leurs poils. Quelle différence entre la fourrure d’un chat et celle d’un lapin, d’un renard ou d’un raton-laveur ?
Même si de plus en plus de marques s’engagent à ne plus inclure de vraie fourrure dans leurs collections, je suis scandalisée qu’à l’heure où chacun d’entre nous a accès aux images, à ces vidéos d’une violence extrême où l’on voit les animaux entassés, électrocutés et dépecés quasi vivants, la fourrure semble pourtant avoir encore de beaux jours devant elle.
Ton geste éco-responsable pour la planète ?
Je consomme le moins possible de produits animaux. Je suis végétarienne depuis 5 ans et j’essaie peu à peu de tendre vers le végétalisme bien que j’ai vraiment du mal à me passer de fromage, pour le moment – mais je ne désespère pas de pouvoir y être insensible dans quelques années. Par ailleurs, je limite aussi mes achats en cuir, je fais très attention au recyclage, j’évite d’acheter des produits qui ont trop d’emballage ; et concernant la mode, quand je peux, je m’offre une belle pièce d’une marque engagée ou indépendante.
On vote surtout avec son porte-monnaie, à mon sens, alors si on peut faire attention à qui on le donne, et se faire plaisir en sachant que c’est aussi un acte militant, c’est plus gratifiant qu’acheter un pull à 20 balles qui tiendra une saison et qui a été fabriqué on-ne-sait-comment. Je sais combien ce n’est pas toujours à portée de main mais quand on peut, il faut le faire. Ne serait-ce que pour soutenir ces marques qui font les choses mieux que les autres et qui donnent l’espoir d’une société plus respectueuse des humains, des animaux et de l’environnement.
Qu’emportes-tu toujours avec toi quand tu sors ?
Un livre, pour lire pendant le trajet en train ou en métro, dans la salle d’attente, etc.
Que trouve-t-on sur ta table de nuit ?
Des livres, un spray d’huiles essentielles, un diffuseur d’huiles essentielles, des huiles essentielles évidemment et 4 tubes de crème pour les mains commencées et jamais terminées. Ah, et une tasse de thé remplie car l’eau était trop chaude, j’ai attendu que ça refroidisse, j’ai oublié et quand j’ai voulu le boire, le thé était froid.
Ta routine beauté bio ?
Un coton réutilisable à l’eucalyptus imbibé d’eau micellaire passé sur le visage, une eau florale de lavande, un gel d’aloe vera et de l’huile de noisette ou de jojoba. Pour le maquillage, j’utilise essentiellement des produits UNE, je fais très souvent un trait d’eye-liner bien noir que je n’ai aucun mal à porter avec un rouge à lèvres bien rouge et mat. Tant pis si on dit que c’est soit les yeux, soit les lèvres !
Ta dernière folie ?
Je ne crois pas en avoir faite récemment mais si je devais en faire une, ce serait claquer tous mes sous et partir découvrir la Nouvelle-Zélande avec un sac à dos et un appareil photo pendant un mois.
Ton porte-bonheur ?
Je n’en ai pas, je ne suis absolument pas superstitieuse.
Un cadeau atypique que l’on t’a fait ?
C’était pour Noël, j’avais 16 ans. Ma mère me tend un paquet, rectangulaire et bien lourd. Je le prends, je la regarde dans les yeux et je lui dis : Tu ne m’as quand même pas offert une encyclopédie ? Eh bien si, le Quid 2004. Maman si tu me lis : plus jamais !
Un lieu où on est sûr de te croiser ?
Dans une forêt. Mais laquelle, ça… Sinon chez Tien Hiang, un restaurant chinois 100 % végétarien dans le 10ème arrondissement de Paris qui sert des plats typiques à base de tofu ou de protéinées texturées. C’est à s’y méprendre et vraiment savoureux.
Ton portrait chinois
Si j’étais un adjectif, je serais… Maladroite, s’il y a un truc qu’il ne faut pas faire tomber, un fil dans lequel ne pas se prendre les pieds, vous pouvez être certain que c’est pour moi !
Si j’étais un animal, je serais… Un raton-laveur, le plus mignon animal du monde très certainement. Avec les suricates, les renards, les lapins, les chats, les pandas roux, les […] Ok, stop.
Si j’étais un bruit, je serais… La pluie qui tombe sur le velux quand on est bien au chaud sous la couette. Ou le craquement du bois d’un feu de cheminée. Un bruit réconfortant en somme.
Si j’étais une matière, je serais… Du bois, un joli bois patiné par le temps, un peu délavé mais qui a beaucoup de charme.
Si j'étais une couleur, je serais… Du rouge, tout simplement parce que c’est l’une de celle qui me va le mieux au teint.
Si j’étais un sentiment, je serais… L’empathie. Quand quelqu’un est triste, je ne peux m’empêcher de ressentir aussi un peu de peine.
>> Pour une lecture optimisée, retrouvez cet article dans votre magazine iPad de février 2015