Leur plastique peut receler des phtalates et leurs composants électroniques des métaux lourds. Trois des six poupées testées par 60 millions de consommateurs en 2009 étaient notées « insatisfaisantes ». Préférez les modèles en coton bio, évitez les miniatures qui ne sont pas soumises à la réglementation sur les jouets (happytoseeyou.fr, brindilles.fr, papili.org).
Peluches
Evitez les modèles trop brillants, à poils longs rembourrés en synthétiques allergènes, ou parfumés. Lavez les peluches neuves. Refusez les cadeaux publicitaires, ou de décoration, non soumis à la législation sur les jouets. De nombreux modèles de peluches en coton bio existent chez les vendeurs de jouets écolos. Le WWF commercialise des grandes et belles peluches douces, saines et super jolies (natiloo.fr, toutallantvert.com).
Jouets en bois
Là, ce qu’il faut éviter, c’est le formaldéhyde, classé cancérigène, contenu dans les colles du contreplaqué ou le vernis et les métaux lourds comme le plomb dans les peintures. Choisir des modèles en bois massif, sans colle, à peindre décorer soi-même ou peint avec des peintures alimentaires. Ou acheter les produits proposés par les sites de jouets écolo (trucenbois.fr).
Plastiques
Certains jouets gonflables, type bouées ou ballons, recèlent des phtalates, perturbateurs endocriniens, ou des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), cancérigènes pour certains, et retrouvés massivement dans des tests d’urine réalisés auprès d’enfants utilisateurs en Allemagne en 2008 et 2009. L’alternative ? Les jouets sans PVC ou « sans phtalates », c’est-à-dire en caoutchouc naturel; aérer les jouets neufs au moins deux jours avant utilisation.
Dessins, peintures, maquillage
Achetez les produits à base de colorants alimentaires, pour les feutres, la peinture ou la pâte à modeler, sans parfums (toutallantvert.com). A savoir, le magazine 60 millions de consommateurs a révélé que la plupart des kits de maquillage pour enfants testés récemment contenaient des métaux lourds. A éviter absolument.
Jouets électroniques
Ils peuvent contenir des retardateurs de flamme bromés, des piles contenant du cadmium, du mercure, et autres toxiques dangereux. Choisissez les modèles à énergie alternative, évitez pour les petits, soyez vigilants lors de l’utilisation et rendez-les aux fournisseurs en fin de vie.
D’ici là, il est possible de questionner les fabricants sur l’origine de leurs produits (cf lettre type fournie sur le site wwf) ou de choisir les yeux fermés les marques ou les sites marchands déjà engagés dans la vente de jouets sains et écolo (happytoseeyou.fr, trucenbois.fr, natiloo.fr, brindilles.fr, etc). "Si les distributeurs ou les fabricants ne savent pas ce qu’il y a dans leurs jouets, la société civile peut appeler au boycott des substances dangereuses pour accélérer les procédures", résume Corine Lepage, députée européenne, invitée au colloque organisé sur les jouets toxiques par le réseau WECF en décembre 2010. Et les mamans ont un rôle crucial à jouer, car elles peuvent faire appliquer le principe de précaution, par exemple pour refuser les nanoparticules dans les peluches, - alors même que les débats scientifiques portent encore sur l’exacte définition du terme « nanoparticules »- et se mobiliser en s’organisant en réseau avec d’autres associations de protection de consommateurs pour se faire entendre !.
A savoir avant de choisir un jouet
- Le label CE est apposé par les fabricants eux-mêmes. Il s’agit donc d’une autodéclaration…D’ailleurs, de nombreux jouets rappelés pour des problèmes de substances chimiques ou de sécurité portaient le label CE.
- Le « droit à l’information du consommateur » progresse : la nouvelle réglementation européenne REACH permet d’exiger des informations plus précises au sujet de certains polluants particulièrement dangereux (38 au total). Le fabricant doit répondre sous 45 jours sous peine d’avoir une pénalité financière. En savoir plus