Une directive européenne protège déjà les jouets ?
La directive européenne sur la sécurité des jouets révisée en juillet 2009 ne va pas assez loin. Nous voudrions inciter les fabricants et les Etats à interdire toutes les substances les plus préoccupantes et à faire tester les jouets systématiquement avant leur mise sur le marché, comme le font les Américains par exemple. L’interdiction de certains phtalates contenus dans les jouets en plastique mou mis en bouche par les petits enfants est une bonne chose, mais ne faudrait-il pas interdire TOUS les phtalates, en supposant que les enfants mettent TOUS les jouets en bouche ? D’autre part, les crèches ou autres lieux publics type salle d’attente chez les docteurs n’ont pas toujours les moyens de renouveler leurs dînettes en plastique ou autres jeux qui peuvent contenir encore les catégories de phtalates interdits…
Les toxiques sont-ils indiqués sur les étiquettes ?
Non, il n’y a pas d’obligation. Les phtalates ne sont pas identifiés, le formaldéhyde non plus, les parfums non plus (alors que 55 d’entre eux sont interdits, mais comment le consommateur pourrait-il le contrôler sans indication sur les étiquettes ?), les HAP ne sont pas mentionnés non plus…
Que faire alors ?
Il faut exercer son esprit critique, privilégier les labels écologiques existants, les sites de vente alternatifs, consulter le site européen Rapex, et demander des informations précises sur les produits chimiques employés en écrivant au fabricant (utiliser notre lettre type par exemple).
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