Quelques mois après le rappel de nombreux lots de lait infantile contaminés à la salmonelle, nous sommes, à raison, plus vigilants que jamais sur la qualité du lait en poudre qui nourrit nos tout-petits. La fabrication de ce produit transformé particulièrement sensible est rigoureusement encadrée. Pourtant, tous les laits infantiles ne se valent pas, loin s’en faut.
1.Un produit transformé, sous haute surveillance
Qu’ils soient vendus en grande surface, en pharmacie ou en épicerie bio, ces laits de suite (pour les enfants de 6 à 12 mois) ou 3e âge (de 10 mois à 3 ans) sont fabriqués à partir de lait de vache (ou plus rarement de lait de chèvre et de boisson végétale à base de riz) mais pas seulement. Le lait est transformé afin qu’il se conserve longtemps mais également pour lui conférer des qualités nutritionnelles adaptées aux besoins des tout-petits.
2.Du lait enrichi en vitamines, minéraux et acides gras
De manière général, au lait sont ajoutés des minéraux et des vitamines (A, C et D entre autres). Les fabricants ajoutent également des huiles végétales, dont, pour certains, de l’huile de palme…
Afin d’optimiser le profil nutritionnel, certains fabricants choisissent d’ajouter également des ferments lactiques, des fibres alimentaires ou encore du DHA. Cet acide gras de la famille des oméga 3 est pour le moment présent dans un lait infantile sur 5 en moyenne, mais sera obligatoire dès 2020. Les pédiatres recommandent d’ores et déjà largement de choisir un lait infantile en contenant. En effet, le DHA contribue au développement normal de la vision pour les enfants de moins de 12 mois**.
3.Du lait Bio produit par des vaches en bonne santé…
En fonction de ses convictions, on fera, ou non, le choix d’un lait issu de l’agriculture biologique. Produit par des vaches soignées de préférence par phytothérapie ou homéopathie et nourries de fourrages exempts de pesticides, le lait bio est également garanti sans OGM.
Si la qualité de leur alimentation est essentielle, la qualité de vie des vaches qui produisent généreusement le lait l’est tout autant. Une vache qui passe l’essentiel de l’année dans les pâturages donne moins de lait en quantité mais offre un lait riche en bons nutriments*.
4.Du lait bon pour la santé… des producteurs
La filière laitière souffre particulièrement de la course aux profits des géants de l’agroalimentaire, qui tirent toujours plus vers le bas les prix du lait. En choisissant une marque de lait infantile respectueuse des producteurs, y compris des plus modestes exploitations, on assure aux éleveurs une juste rémunération.
5.Mais quel lait infantile pour bébé ?
Pas évident a priori de trouver LE lait infantile qui satisfera toutes ces exigences… Pourtant, certaines marques s’engagent pour produire un lait infantile de grande qualité. C’est notamment le cas de Biostime qui collecte son lait auprès des 23 éleveurs de la coopérative Isigny Sainte-Mère (Calvados). Chaque ingrédient entrant dans la composition des laits infantiles Biostime SN-2 Bio Plus a été sélectionné avec soin pour lui garantir des qualités nutritionnelles et sanitaires optimales. Un engagement de la marque que l’on peut retrouver sur le site internet biostime.lelaitinfantilebio.fr.
Vous l’aurez compris, tous les laits infantiles ne se valent pas. Idéalement, préférez-le bio et produit à partir de matières premières dont la provenance est garantie, additionnées des meilleurs ingrédients.
*Notes :
- Pourquoi le lait de mauvaise qualité, néfaste pour la santé, risque de se généraliser – par Nolwenn Weiler – 23 juillet 2015 (https://www.bastamag.net/Le-lait-de-vache-que-produit-l-elevage-intensif-est-il-bon-pour-la-sante)
- Alimentation animale et qualité du lait - Travail bibliographique / SEGRAFO - Mars 2011 (http://www.segrafo.com/documents/alimentation_qualite_lait_segrafo_2011.pdf)
**Effet obtenu pour une dose journalière de 100 mg