Ils pratiquent l’HNI ( hygiène naturelle infantile, en anglais Elimination Communication), qui n’est pas, contrairement à ce qu’en pensent ses détracteurs, un retour à un dressage forcé et précoce à la propreté.
Elle est basée sur la constatation que, si on l’observe bien, le bébé envoie, dès tout petit, des signaux indiquant qu’il est sur le point de faire pipi ou caca. Une fois ces signaux repérés (au début, il y a bien sûr des ratés), on peut lui faire faire au-dessus d’un récipient ou au-dessus du sol si l’on est dans la nature.
Cela suppose bien sûr une grande proximité entre la mère et son enfant, mais devient, aux dires de ceux qui le pratiquent, de plus en plus facile avec le temps. À noter que l’HNI peut se pratiquer « à temps partiel », des couches étant alors utilisées dans certaines circonstances.
À lire
- I. Bauer, Sans couches, c’est la liberté ! À la redécouverte de l’hygiène naturelle du bébé, éditions L’Instant présent, 2006.
- S. Monrocher-Zaffarano, L’hygiène naturelle de l’enfant, La vie sans couches, éditions Jouvence, 2005.
- C. Phung (sous la direction de), Les Couches lavables et autres alternatives aux couches jetables, éditions Grandir autrement, 2008.
Cet articles est tiré du livre de Claude Didierjean-Jouveau et Martine Lagnier, Maman Bio. Mon bébé de la naissance à deux ans, paru aux Editions Eyrolles en 2008.