Nous sommes nombreuses à souhaiter plus de lenteur au quotidien. Selon l’étude Modes de vie et mobilité : une approche par les aspirations*, 8 français sur 10 estiment que le rythme de vie de la société actuelle est trop rapide. Ralentir, oui. Mais pour quels bénéfices ? Découvrez à quel point la slow life peut transformer votre vie !
Améliorer son bien-être intérieur
Laisser infuser la slow life en faveur de son bien-être intérieur invite à (enfin) prendre du temps pour soi. Pourquoi est-ce si important de se recentrer ? D’un point de vue physique et mental, pour se laisser le temps de souffler, de libérer ses tensions, de calmer son agitation intérieure, d’être plus conscient de ce que l’on fait, de ce que l’on pense, de ce que l’on décide, de ce que l’on vit. Lorsque le corps va mal, l’esprit en pâtit et inversement. Prendre soin de soi est une base essentielle à notre équilibre général et notamment émotionnel.
Comment vérifier ces bienfaits par moi-même ? Chaque jour, programmez-vous une pause (non-négociable) récupératrice (sans écran) de 10 minutes. À votre guise, laissez vos pensées vagabonder, allez marcher, complétez un carnet de gratitude ou encore faites un exercice de respiration.
Améliorer son bien-être en famille
La slow life invite à passer plus de temps avec ses proches et à être plus présent dans ces moments-là. Prendre le temps de lire l’histoire du soir, d’écouter (vraiment) autrui sans consulter son téléphone en même temps, de se retrouver autour des plaisirs de la table… Offrir plus d’autonomie à ses enfants, apprendre à déléguer et à lâcher prise dessinent d’autres pistes. En couple, ralentir c’est aussi s’initier au slow sex !
Comment vérifier ces bienfaits par moi-même ? Chaque semaine, vivez au moins une soirée sans TV. Jouez en famille, lisez, écoutez de la musique, allez vous promener sous les étoiles mais évitez la télécommande.
Améliorer son bien-être au travail
La slow life au bureau permet de mieux gérer son stress et d’améliorer son organisation afin d’être plus sereine. Prendre le temps de parenthèses pour respirer profondément, s’étirer, aller faire quelques pas mais aussi amener plus de fraîcheur dans son travail. Cela peut passer par colorer son bureau d’objets déco, par le fait de demander régulièrement conseil à des collègues, d’organiser des réunions dans un parc ou encore de proposer une salle de repos au sein de son entreprise. La slow life au travail invite à plus d’autonomie mais aussi à plus de bienveillance envers soi-même et envers les autres.
Comment vérifier ces bienfaits par moi-même ? En fin de journée, rédiger votre to do list du lendemain. Cette liste de tâches à faire se doit d’être réaliste (vous ne pouvez pas vous dédoubler) et mettre en lumière la tâche prioritaire du jour (à faire en premier).
Améliorer son bien-être en vacances
On parle de slow tourisme pour désigner le fait de voyager avec plus de lenteur en s’imprégnant vraiment d’un lieu (en y restant un moment plutôt que de vouloir tout voir), en allant dormir chez l’habitant ou encore en privilégiant les produits locaux. Un autre regard qui consiste par exemple, pour une semaine de vacances à partir pour un trek en France plutôt qu’à se rendre à l’autre bout du monde.
Comment vérifier ces bienfaits par moi-même ? Organisez un week-end nature atypique. Vous pouvez par exemple louer une cabane à l’orée d’un bois où vous retrouver en famille devant un feu de cheminée.
Améliorer sa qualité de vie
En instillant des pistes dans les différents domaines de notre quotidien, la slow life améliore globalement notre qualité de vie. Elle permet d’être plus en accord avec ses valeurs (notamment écologiques) et ses aspirations, de trouver son rythme idéal pour savourer les jours.
Comment vérifier ces bienfaits par moi-même ? En soirée, notez sur un carnet tous les plaisirs simples qui ont ponctué votre journée. Une façon de valoriser ces petits riens qui sont pourtant précieux.
Les bonnes raisons pour oser ralentir ne manquent pas ! Quelles sont les vôtres ?
* Selon une étude internationale menée pour le Forum Vies Mobiles par l’Observatoire société et consommation (OBSOCO) et intitulée “Modes de vie et mobilité : une approche par les aspirations”.