L’iode, par l’intermédiaire des hormones de la thyroïde, augmente les capacités énergétiques de tous nos tissus notamment les tissus musculaires et les tissus nerveux.
Iode et glandes endocrines
L’iode aide au bon fonctionnement des glandes endocrines notamment l’hypophyse, le pancréas et la thyroïde. On peut considérer que l’iode est un stimulant de nos glandes endocrines.
Iode et système nerveux
L’iode est indispensable du bon développement du cerveau notamment pendant la vie intra utérine. Il sert au développement intellectuel, participe à l’idéation, la concentration et à l’ensemble des fonctions cérébrales. D’après deux nouvelles études publiées dans le Lancet1 et le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism2, même une légère carence en iode pendant la grossesse pourrait avoir des effets néfastes sur le développement du cerveau des nouveau-nés. Cela pourrait entraîner une baisse du développement mental, et sur le long terme, une réduction des scores d’intelligence des enfants.
Iode et peau
L’iode favorise l’hydratation de la peau, ses échanges énergétiques et stimule son activité sécrétrice.
Iode et infections
Associé à d’autres oligo-éléments, comme le cuivre, le zinc ou le sélénium, l’iode aide l’organisme à éliminer les germes, notamment les mycoses et les infections bactériennes.
Iode et métabolisme
L’iode favorise la production d’énergie car l’iode est oxydé dans l’organisme pour accélérer l’utilisation des graisses et des sucres.
Comment savoir si j'ai une carence en iode ?
L’iode sous forme organique n’est pas stocké dans l’organisme en dehors de la thyroïde dont les hormones sont consommées quotidiennement. C’est ce qui explique pourquoi on a besoin tous les jours d’une dose d’iode naturel. En outre, comme il appartient à la famille des halogènes il entre en compétition avec les autres éléments tels que le fluor, le chlore et le brome. L’excès de ces autres oligoéléments (eaux chlorées, dentifrices) peut ainsi perturber la thyroïde et le métabolisme de l’iode.
Parallèlement à cela, la carence en iode va aussi ralentir le fonctionnement de la glande thyroïde qui, ne pouvant plus trouver l’iode nécessaire pour fabriquer ses hormones, est alors trop stimulée par l’hypophyse; c’est ce qui produit le goitre ou les nodules de la thyroïde.
La carence familiale en iode aurait aussi pour conséquence une stimulation accrue de la thyroïde par l’hypophyse. L’hypophyse sécrète plus de TSH et la thyroïde augmenterait de génération en génération le nombre des récepteurs pour cette hormone. Ainsi se retrouve-t-on avec une susceptibilité accru de former des nodules à la moindre carence chronique en iode3.
Carence en iode : les signes qui ne trompent pas
Les signes de carence chronique en iode sont les suivants : frilosité, fatigue, troubles métaboliques avec surcharge en graisse et en eau, tendance aux infections, paresse intellectuelle, hypersomnie, manque d’énergie, lymphatisme. Lors de la grossesse, la carence en iode peut provoquer avortement ou accouchement prématuré. Chez les enfants, elle perturbe la croissance.
Une carence plus grave entraine chez l’enfant le crétinisme et chez l’adulte des goitres.
Pour confirmer la carence en iode il est possible de faire un dosage de l’iode urinaire : la carence apparait en dessous de 150 µg/litre.
Dans quels cas prendre un complément alimentaire riche en iode ?
Engelures et troubles circulatoires : L’iode améliore, en association avec le cuivre, les œdèmes lymphatiques et les perturbations des capillaires, surtout lorsqu’ils siègent aux extrémités.
Infections mycosiques : On peut les prévenir en associant des apports en iode et en sélénium. Ceci est aussi bien valable dans le cas de mycoses profondes intestinales et vaginales que de mycoses cutanées.
Maladies virales : Les maladies virales sont combattues par les lymphocytes, cellules ayant besoin d’iode.
Paresse endocrinienne : L’ensemble des insuffisances des glandes endocrines, ovariennes, surrénaliennes et hypophysaires justifient un apport en aliments riches en iode.
Surcharge pondérale : Certaines obésités par manque de combustion métabolique sont améliorées par un apport en iode. Ces obésités s’associent alors à des troubles lymphatiques et à de la paresse.
Thyroïde : généralement, les anomalies fonctionnelles de la thyroïde et notamment l’hypothyroïdie requièrent un apport supplémentaire en iode.
Besoins quotidiens en iode
Les besoins quotidiens en iode sont exprimés en microgrammes. Les algues titrées en iode sont un excellent apport en iode mais elles doivent être titrées pour ne pas dépasser la quantité nécessaire en iode.
- Chez le nourrisson 50 µg par jour
- Chez l’enfant 70 µg par jour
- Après 10 ans 90 µg par jour
- Chez l’adulte 150 µg par jour
- Chez la femme enceinte ou allaitante 200 µg par jour
Les aliments riches en iode
Les principales sources en iode sont issues des aliments de la mer. On peut citer les algues, les fruits de mer, le poisson, sans oublier le sel de mer gris complet, les crevettes et la morue qui sont particulièrement riches en iode.
Extrait du livre du docteur Paul Dupont : Les oligo-éléments bons pour la santé. A paraitre aux Editions Clara Fama.
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1SC, Steer CD, Golding J, Emmett P, Rayman MP. Effect of inadequate iodine status in UK pregnant women on cognitive outcomes in their children: results from the Avon Longitudinal Study of Parents and Children (ALSPAC). Lancet. 2013 Jul 27;382(9889):331-7. doi: 10.1016/S0140-6736(13)60436-5. Bath
2Hynes KL, Otahal P, Hay I, Burgess JR. Mild iodine deficiency during pregnancy is associated with reduced educational outcomes in the offspring: 9-year follow-up of the gestational iodine cohort.J Clin Endocrinol Metab. 2013 May;98(5):1954-62. doi: 10.1210/jc.2012-4249. Epub 2013 Apr 30.
3Rasmussen LB, Ovesen L, Bülow I, Jørgensen T, Knudsen N, Laurberg P, Perrild H. Relations between various measures of iodine intake and thyroid volume, thyroid nodularity, and serum thyroglobulin. Am J Clin Nutr. 2002 Nov;76(5):1069-76.