Brisant les tabous toujours pugnaces des menstruations féminines, le centre national de référence des Staphylocoques des Hospices Civils de Lyon met en garde les femmes. Le Syndrome du Choc Toxique (SCT) touche de plus de plus de femmes. Peu connu, il est pourtant indiqué sous la rubrique «risques» des notices de tampons hygiéniques.
De 5 cas en 2004 à plus de 20 recensés aujourd'hui, le syndrome du choc toxique inquiète les médecins. Bien que le SCT reste rare, l'augmentation liée à l'utilisation de tampons est bien présente, sans l'ombre d'explications scientifiques. En 2012, Lauren Wasser, une jeune mannequin américain à la carrière prometteuse est retrouvée agonisant chez elle. Quelques jours plus tard, elle se fait amputer de la jambe droite et des orteils du pied gauche. Son tampon hygiénique avait réveillé une bactérie très agressive, le staphylocoque doré.
Devenue porte-parole de la sensibilisation au Syndrome du Choc Toxique grâce à son interview sur Vice, la jeune femme a fait de son handicap la représentation de la maladie. Très répandu dans les années 80, le SCT a été relégué en maladie des temps anciens. Pourtant, cette maladie est toujours présente dans le sang menstruel des femmes.
En prévention, il faut donc éviter de garder son tampon hygiénique plus de 4 heures. Ou opter pour des protections 100% coton, ou bien encore pour la coupe menstruelle.
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