Tous les moyens de contraception peuvent être utilisés pendant l’allaitement. Mais les pilules œstro-progestatives (voire, dans certains cas, les progestatives, surtout quand elles sont prises moins de six semaines après l’accouchement) comportent un risque sérieux de baisse de la lactation. Il vaut donc mieux les éviter si l’on souhaite allaiter longtemps.
Et oui, l’allaitement, pour peu qu’il s’agisse d’un allaitement complet et à la demande et qu’on n’ait pas eu de retour de couches, protège aussi bien d’une nouvelle grossesse que la plupart des méthodes modernes de contraception – au moins pendant les six premiers mois. L’Organisation mondiale de la santé a diligenté sur le sujet des études de grande ampleur qui ont validé le consensus des experts.
C’est maintenant une chose admise, qu’on trouve exposée dans les livres et dans les recommandations officielles (voir notamment les recommandations de l’ANAES, « Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme »).