En fait, le principe repose sur l’échange gazeux : les polluants de l’air sont absorbées par les feuilles. Des micro-organismes vivant dans les racines convertisssent ces polluant en produits organiques qui servent à nourrir les plantes. La plante restitue de la vapeur d’eau et de l’oxygène.
Les études menées en France à travers le programme national de recherche Phyt’air ont confirmé la fonction assainissante de certaines plantes d’intérieur, on prévoira une belle plante pour 10m², contre les polluants suivants :
- Ammoniac (dégraissants, produits de nettoyage des sols, des toilettes…) : anthurium, azalée, Ficus benjamina, palmier nain, rhapis (palmier)
- Formaldéhydes (mousse isolante, bois aggloméré ou contreplaqué, colle à moquette, papier d’emballage, vêtement nettoyés à secs…) : fougère de Boston (la plus efficace), lierre anglais, philodendron rouge, caoutchouc, Ficus benjamina, chrysanthème, Gerbera jamesonii, palmier dracaena ‘Janet Craig’, palmier (nain, bambou, ou du Laos)…
- Benzène et xylène (peinture, encres, feutres, plastiques, détergents) : lierre anglais, palmier (d’Arec ou bambou), chrysanthème, arbre pieuvre (Schefflera), Gerbera jamesonii, spathiphyllum, draceana margine, Gerbera jamesonii (fumée de cigarette, appareils à combustion…) : plainte araignée, arum grimpant (pothos)
- Trichloréthylène (peintures, solvants) : lierre caoutchouc, dracaena marginé, Gerbera jamesonii, spathiphyllum, chrysenthème, sansevière
- Monoxyde de carbone (fumée de cigarette, appareils à combustion…) : plante araignée, arum grimpant (pothos)
Ces plantes peuvent être installées dans toutes les pièces, y compris les chambres, car elles produisent de l’oxygène en quantité beaucoup plus importante que le gaz carbonique rejeté la nuit.
En savoir plus : brochure « Les plantes purifient l’air intérieur de nos bâtiments », à télécharger sur le site de l’association Plant’airpur.
Cet article est extrait du livre de Catherine Levesque, Ma maison écologique, paru en 2008 aux Editions Eyrolles.