Près de 190 pays s'apprêtent à conclure ce vendredi 18 novembre la COP 22 à Marrakech, 22e conférence de l'ONU sur le climat. Rappelons que l’objectif de ces négociations internationales sur le climat était de concrétiser la mise en place des Accords signés lors de la COP 21 en 2015 à Paris. A l’heure actuelle, 111 pays ont tout de même ratifié l’accord entré en vigueur au début du mois de novembre, dont le Royaume-Uni jeudi. Le président de la COP 22, Salaheddine Mezouar, a maintenant un an pour concrétiser ces décisions, jusqu’au prochain sommet qui se tiendra aux îles Fidji.
Ternie par l’élection récente de Donald Trump, nouveau président des Etats-Unis climatosceptique, la COP 22 s’ouvrait sous le signe de l’inquiétude.
Encouragement et persévérance
D’autant que les Etats-Unis restent le deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre. Cependant, le texte publié jeudi soir sous l’accord de tous les Etats présents résonne comme un message d’encouragement et de persévérance face à la politique de Donald Trump. En effet, les Etats appellent à un « engagement politique maximal pour lutter contre le changement climatique » déclarait la proclamation.
L’objectif des chefs d’Etats est donc de déterminer les actions pour respecter les objectifs de températures fixés lors de la COP 21, c’est-à-dire contenir la hausse de celles-ci en dessous de 2°C. Ils s’engagent également à déployer des moyens financiers dédiés à ces nouvelles mesures, notamment dans l’accompagnement des pays en développement dans ce plan pour l’environnement. Un montant de 100 milliards de dollars d’ici 2020 avait été fixé pour parvenir à limiter les émissions de gaz à effet de serre mais aussi éviter la sécheresse et les inondations dans ces pays. Ce montant controversé créé encore une fois une faille entre pays développés et en développement.