« Le mouvement a très bien pris en Suisse et au Canada. Dans ces deux pays, la sensibilité sur les sujets du développement durable, de l’écologie, du bio et du commerce équitable est beaucoup plus forte qu’en France. Rien qu’à Lausanne, les organisateurs attendent 50 000 personnes cette année pendant la semaine du 15 au 21 juin », note Pierre Laronde, le Président de Terralliance, l’association à l’origine du Festival.
Grâce au bouche à oreille, aux réseaux d’amis et à Internet, le mouvement est de plus en plus connu à l’étranger. Il suffit d’une association motivée dans un pays pour qu’un évènement voit le jour dans le cadre du Festival. Une fois la machine en route, rien ou presque ne l’arrête. Si Pierre Laronde se rappelle avec tristesse de l’échec du projet béninois, où une association espérait mettre en place une marche à travers le pays (faute de moyens, cela n’a pas eu lieu), il est très heureux de la réussite du Festival au Togo. Lancé par l’association FAGAD, le Festival est une grande manifestation nationale : le Premier Ministre en personne se déplace pour l’occasion. Des résultats concrets voient le jour : le tri sélectif devrait être instauré dans le pays. Au Mexique, c’est un éleveur d’iguanes qui a lancé la version mexicaine du Festival. En Colombie, qui participe pour la seconde fois au Festival, l’action se concentre autour de la sensibilisation au recyclage.
« C’est impressionnant. Ces actions amènent la conscience de la Terre à tous les citoyens du monde. Notre action n’est pas vaine, il y a des résultats, et ça, c’est un vrai moteur pour continuer » conclut en souriant Pierre Laronde.
Le Festival Mondial de la Terre s’est vu décerné par l’UNESCO le label « Evènement de la décennie du développement durable 2005-2014 en faveur de l’éducation ».
Plus d’info
Site de l’association Terrealliance, à l’origine du Festival Mondial de la Terre
Site officiel du Festival Mondial de la Terre