Le paysage agricole actuel est encore encadré par les règles des décennies passées, lorsque la priorité était de produire toujours plus sans se soucier des conséquences écologiques et sanitaires de l’usage abusif des engrais et pesticides. Les primes sont versées aux exploitants pollueurs alors que les paysans écologistes et bio doivent payer pour obtenir leur certification. Résultat, la France importe plus de 35% des produits bio qu’elle consomme.
Une situation à l’opposé de celle promue par l’agriculture biologique et d’autant plus mal vécue par les partisans du bio que bon nombre des fruits et légumes bio importés peuvent être produits dans l’Hexagone. En parallèle, les ravages de l’agriculture intensive sont de plus en plus visibles : eaux de surface et de source contaminées, pollution des plages bretonnes par les algues vertes, baisse de la biodiversité, etc. Quant aux politiques ambitieuses, elles sont restées lettre morte. Un exemple parmi tant d’autres : le Grenelle de l’Environnement avait fixé un objectif de 20% de nourriture bio dans les cantines scolaires publiques d'ici à 2012. A quelques mois de l’échéance, nous en sommes à moins de 2 %...
Partant de ce constant, la pétition lancée par les Bio Consom’acteurs vise à faire savoir aux candidats à l’élection présidentielle que la bio est écologiquement, socialement et économiquement viable. Avec la FNAB et Terre de Liens, ils invitent les candidats à l’élection présidentielle à « s’engager à soutenir avec force le développement de l’agriculture bio en France ». Alors, à vos stylos pour dire vous aussi au futur président que la bio, c’est l’avenir !
Signez la pétition sur http://action.bioconsomacteurs.org/