Bien qu’il ne puisse avoir aucune valeur décisionnaire, cette synthèse servira de base de travail pour la conférence des Nations Unies de Bali, qui doit réfléchir à partir de décembre 2007, aux suites à donner au Protocole de Kyoto, qui expire en 2012.
L'enjeu de cette conférence est également de convaincre les pays développés qui ont rejeté Kyoto (Etats-Unis, Australie…) et les pays émergents les plus pollueurs (Chine, Inde…) d’adhérer à des objectifs chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre à partir de 2012, et de participer à un marché mondial d’échanges de quotas de CO2.
Dans le courant de l’année, le GIEC a conclu à une augmentation probable de la température du globe de 1,8 à 4 °C d’ici à 2100, a mis en évidence la responsabilité humaine dans ce phénomène, chiffrant à 3 % du PIB mondial le coût de l’atténuation du réchauffement.