Un pic de pollution record est constaté depuis le début du mois de décembre 2016 à Paris et sur la banlieue de la capitale. La capitale connait ainsi son plus long pic de pollution hivernal depuis 10 ans. Un phénomène lié aux émissions des véhicules, du chauffage et des unités d'industrie. Airparif prévoit ce vendredi 9 décembre "un léger mieux", tout en précisant que le seuil limite pour les particules sera encore franchi, soit une concentration de particules dans l'air supérieure à 50 microgrammes/m3. Depuis mardi 5 décembre, la circultation alternée a été mise en place par la préfecture de Paris sur la capitale et la proche banlieue.
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La pollution chronique aurait pour conséquence le décès prématuré de 48.000 personnes par an en France. La pollution est la troisième cause de mortalité, derrière la cigarette et l’alcool. Chaque hiver, la situation se répète et la France est victime de pics de pollution en raison des conditions météorologiques. En effet, les conditions anticycloniques ne permettent pas aux polluants de circuler et ceux-ci s’accumulent au-dessus de nos têtes.
A partir de janvier 2017, le dispositif des vignettes anti-pollution, rendu obligatoire pour circuler à Paris en semaine, devrait aider à réguler le trafic. Pour l’instant, les prévisions d’Airparif, l’organisme de surveillance de la qualité de l’air sur la région parisienne ne sont pas très bonnes: aujourd’hui un «possible dépassement du seuil d’alerte» est attendu pour la pollution aux particules fines et au dioxyde d’azote. Les autres villes de France sont également touchées, notamment dans la région Hauts-de-France et Auvergne-Rhone-Alpes.